À la Table de Vie
Repas à toute heure
Chef : Le Destin
Métaphore gastronomique
La vie, c'est une table aux multiples festins.
Le chef de cette table a pour nom Le Destin
Et, pourquoi le nier, aussitôt qu'il opère,
C'est un bon cuisinier – doublé d'un bon compère.
Pour être un gai convive aux repas de la vie,
D'une fourchette vive entre sans préavis
Au cœur des plats gourmands, fabuleuses délices,
Que Le Destin charmant propose sans malice.
Le Destin, quelle chance, est fameux maître queux,
Aussi celui qui pense à bien faire afin que
Les commensaux du jour, de bonne chère avides,
S'assoient ensemble autour des plats pour qu'on les vide.
Parfois le chef, hélas, change, agaçant retrait,
Le menu que remplace un menu sans attrait.
C'est dommage, surtout qu'on doit dîner. « Sans doute,
Il faut goûter de tout, dit Le Destin. Va, goûte ! »
Alors si cette entrée que Le Destin conçut
Te déplaît, si, prostré, tu regardes déçu
Le rôti calciné que Le Destin propose
Et si pour terminer le dessert t'indispose,
Pour autant mal manger ne saurait impliquer
Que l'on mette en danger sa santé. Répliquer ?
À quoi bon ! Passe à table et soupe sans outrance,
Ainsi moins redoutable est la soupe au goût rance.
Pour le prochain repas Le Destin, sûrement,
Ne composera pas un menu déprimant.
Pitance frustratoire est juste épisodique,
Le Destin, fait notoire, est un chef véridique.
Alors en gai convive aux repas de la vie,
Aie la fourchette vive et dévore à l'envi
Les plats délicieux que Le Destin prépare ;
Quant aux pernicieux (sitôt que l'on compare),
Grignote-les quand même en hésitant un peu :
Il résout son problème en faisant ce qu'il peut,
L'estomac ballotté mais les jours de fringale
Le chef est bon hôte et fort souvent te régale.
La vie, c'est une table aux multiples festins.
Le chef de cette table a pour nom Le Destin
Et, pourquoi le nier, aussitôt qu'il opère,
C'est un bon cuisinier – doublé d'un bon compère.
Le chef de cette table a pour nom Le Destin
Et, pourquoi le nier, aussitôt qu'il opère,
C'est un bon cuisinier – doublé d'un bon compère.
Pour être un gai convive aux repas de la vie,
D'une fourchette vive entre sans préavis
Au cœur des plats gourmands, fabuleuses délices,
Que Le Destin charmant propose sans malice.
Le Destin, quelle chance, est fameux maître queux,
Aussi celui qui pense à bien faire afin que
Les commensaux du jour, de bonne chère avides,
S'assoient ensemble autour des plats pour qu'on les vide.
Parfois le chef, hélas, change, agaçant retrait,
Le menu que remplace un menu sans attrait.
C'est dommage, surtout qu'on doit dîner. « Sans doute,
Il faut goûter de tout, dit Le Destin. Va, goûte ! »
Alors si cette entrée que Le Destin conçut
Te déplaît, si, prostré, tu regardes déçu
Le rôti calciné que Le Destin propose
Et si pour terminer le dessert t'indispose,
Pour autant mal manger ne saurait impliquer
Que l'on mette en danger sa santé. Répliquer ?
À quoi bon ! Passe à table et soupe sans outrance,
Ainsi moins redoutable est la soupe au goût rance.
Pour le prochain repas Le Destin, sûrement,
Ne composera pas un menu déprimant.
Pitance frustratoire est juste épisodique,
Le Destin, fait notoire, est un chef véridique.
Alors en gai convive aux repas de la vie,
Aie la fourchette vive et dévore à l'envi
Les plats délicieux que Le Destin prépare ;
Quant aux pernicieux (sitôt que l'on compare),
Grignote-les quand même en hésitant un peu :
Il résout son problème en faisant ce qu'il peut,
L'estomac ballotté mais les jours de fringale
Le chef est bon hôte et fort souvent te régale.
La vie, c'est une table aux multiples festins.
Le chef de cette table a pour nom Le Destin
Et, pourquoi le nier, aussitôt qu'il opère,
C'est un bon cuisinier – doublé d'un bon compère.
Annonay, lundi 22 août 2022