Antinomie
I. Noirceur
Je suis déçu de voir ton cœur dans la noirceur,
Ton cœur déchu... Se savoir sœur
En Humanité du poète
Hélas ne change rien pour une âme défaite !
Pour avoir rallié l'humaine
Famille, nous allons où le Destin nous mène.
Là, j'ai croisé ton cœur obscur et vénéneux ;
Moi, j'allais le cœur lumineux.
Au fil de l'existence on choisit le chemin
Qui conduit vers ses lendemains.
Pour le pouvoir qu'elles procurent,
Tu t'es laissé guider vers les forces obscures.
Au vrai, répandre la Lumière
N'exige rien de plus, la douceur la première,
Qu'exalter les vertus de l'Amour absolu
D'un cœur sincère et résolu.
Amour et bienveillance, aussi compassion,
Voilà bien la solution
– Et leurs enfants en héritage,
Leurs enfants naturels : confiance et partage.
Mais la noirceur comme tutrice
Rend une âme intrigante et manipulatrice.
Ton âme tout en noir se vêt parfois de blanc
Mais c'est pour mieux faire semblant.
Et moi je suis celui qui croit qu'on peut s'aimer
Quand on apprend à s'estimer.
Nous, n'avons rien à faire ensemble,
Je trouverai sans toi l'âme qui me ressemble.
II. Splendeur
Il est quelques âmes splendides
Et je sais sans douter, je sais qu'il en est une,
Par l'amour envoûté, que j'aurai la fortune
De croiser bientôt ; cœurs candides,
Quel roman nous a-t-on conté ?
Le candide n'est pas un crédule à punir
Et certe il se trompa, qui voulut la bannir,
La candeur, car elle est bonté.
Puis au demeurant que m'importe ?
L'existence souvent : l'instructive aventure !
Je vois dorénavant après la devanture,
J'entrevois par-delà la porte
Qu'orne un mirifique décor,
Barrant l'intérieur du repaire secret,
Inconcevable ailleurs, où se tapit, discret,
L'esprit qui séjourne en ce corps.
J'entrevois, pauvres apparences,
La vérité cachée sous la fausse droiture
Et les cœurs empêchés d'aimer par forfaiture,
Et les âmes en déshérence.
Mais toi qu'inspirent ces quatrains,
L'âme et le cœur conquis l'un l'autre tour à tour,
Tu seras celle qui m'aimera sans détour,
Le cœur et l'âme pleins d'entrain.
Cœurs et âmes dans la lumière
Partagent le bonheur d'aimer et le sésame
Pour avoir cet honneur, d'être une de ces âmes,
C'est, la mienne pour la première,
De s'aimer d'amour absolu
Sans autre intention que d'aimer sans répit ;
Toute vraie passion dédaigne le dépit
Quand elle unit deux cœurs élus.
Alors j'irai vers toi, parfaite
Car la perfection touche ceux qu'Amour prend
Sans compromission sitôt que l'on s'éprend.
Puis ensemble, le cœur en fête,
Nous connaîtrons, moments splendides,
Sans plus jamais douter, contenance opportune,
Par l'amour envoûtés, que plus rien n'importune,
La joie d'aimer un cœur candide.
Je suis déçu de voir ton cœur dans la noirceur,
Ton cœur déchu... Se savoir sœur
En Humanité du poète
Hélas ne change rien pour une âme défaite !
Pour avoir rallié l'humaine
Famille, nous allons où le Destin nous mène.
Là, j'ai croisé ton cœur obscur et vénéneux ;
Moi, j'allais le cœur lumineux.
Au fil de l'existence on choisit le chemin
Qui conduit vers ses lendemains.
Pour le pouvoir qu'elles procurent,
Tu t'es laissé guider vers les forces obscures.
Au vrai, répandre la Lumière
N'exige rien de plus, la douceur la première,
Qu'exalter les vertus de l'Amour absolu
D'un cœur sincère et résolu.
Amour et bienveillance, aussi compassion,
Voilà bien la solution
– Et leurs enfants en héritage,
Leurs enfants naturels : confiance et partage.
Mais la noirceur comme tutrice
Rend une âme intrigante et manipulatrice.
Ton âme tout en noir se vêt parfois de blanc
Mais c'est pour mieux faire semblant.
Et moi je suis celui qui croit qu'on peut s'aimer
Quand on apprend à s'estimer.
Nous, n'avons rien à faire ensemble,
Je trouverai sans toi l'âme qui me ressemble.
II. Splendeur
Il est quelques âmes splendides
Et je sais sans douter, je sais qu'il en est une,
Par l'amour envoûté, que j'aurai la fortune
De croiser bientôt ; cœurs candides,
Quel roman nous a-t-on conté ?
Le candide n'est pas un crédule à punir
Et certe il se trompa, qui voulut la bannir,
La candeur, car elle est bonté.
Puis au demeurant que m'importe ?
L'existence souvent : l'instructive aventure !
Je vois dorénavant après la devanture,
J'entrevois par-delà la porte
Qu'orne un mirifique décor,
Barrant l'intérieur du repaire secret,
Inconcevable ailleurs, où se tapit, discret,
L'esprit qui séjourne en ce corps.
J'entrevois, pauvres apparences,
La vérité cachée sous la fausse droiture
Et les cœurs empêchés d'aimer par forfaiture,
Et les âmes en déshérence.
Mais toi qu'inspirent ces quatrains,
L'âme et le cœur conquis l'un l'autre tour à tour,
Tu seras celle qui m'aimera sans détour,
Le cœur et l'âme pleins d'entrain.
Cœurs et âmes dans la lumière
Partagent le bonheur d'aimer et le sésame
Pour avoir cet honneur, d'être une de ces âmes,
C'est, la mienne pour la première,
De s'aimer d'amour absolu
Sans autre intention que d'aimer sans répit ;
Toute vraie passion dédaigne le dépit
Quand elle unit deux cœurs élus.
Alors j'irai vers toi, parfaite
Car la perfection touche ceux qu'Amour prend
Sans compromission sitôt que l'on s'éprend.
Puis ensemble, le cœur en fête,
Nous connaîtrons, moments splendides,
Sans plus jamais douter, contenance opportune,
Par l'amour envoûtés, que plus rien n'importune,
La joie d'aimer un cœur candide.
Annonay, lundi 5 décembre 2022