Automne
(Impressions III)
Châtaignes et marrons, pommes et poires jaunes,
Champignons, chapeaux ronds, chapeaux plats, chapeaux cônes,
L'averse qui s'abat, clameur des gouttes, chant
Des lourds nuages bas qui pleuvent sur les champs,
L'enfant sur le chemin de l'école, qui passe
Son cartable à la main pour la rentrée des classes,
L'écureuil qui enterre au pied du vaste chêne
Sa provende d'hiver, ses noix, ses fruits, ses graines,
Le cimetière gris coloré par l'essaim
D'un gros bouquet fleuri le jour de la Toussaint,
La feuille qui descend, roussâtres funérailles,
Et tombe sur le banc de bois vert qui s'écaille,
La forêt qui flamboie, fantastique décor,
L'allée dans le sous-bois pavée de feuilles d'or,
Le raisin aux grains noirs sur les côtes du Rhône
Quand la vigne se pare aux couleurs de l'automne,
La nuit et la clarté quand elles se partagent
Le laps d'une journée sans prendre l'avantage,
Et cette nostalgie qui tourmente mon âme,
Sur la lande il a plu, le ciel est sans éclat,
« C'est de vous qu'il s'agit, je vous aime, madame... »
Mais le cœur n'y est plus et l'amour se sent las.
Champignons, chapeaux ronds, chapeaux plats, chapeaux cônes,
L'averse qui s'abat, clameur des gouttes, chant
Des lourds nuages bas qui pleuvent sur les champs,
L'enfant sur le chemin de l'école, qui passe
Son cartable à la main pour la rentrée des classes,
L'écureuil qui enterre au pied du vaste chêne
Sa provende d'hiver, ses noix, ses fruits, ses graines,
Le cimetière gris coloré par l'essaim
D'un gros bouquet fleuri le jour de la Toussaint,
La feuille qui descend, roussâtres funérailles,
Et tombe sur le banc de bois vert qui s'écaille,
La forêt qui flamboie, fantastique décor,
L'allée dans le sous-bois pavée de feuilles d'or,
Le raisin aux grains noirs sur les côtes du Rhône
Quand la vigne se pare aux couleurs de l'automne,
La nuit et la clarté quand elles se partagent
Le laps d'une journée sans prendre l'avantage,
Et cette nostalgie qui tourmente mon âme,
Sur la lande il a plu, le ciel est sans éclat,
« C'est de vous qu'il s'agit, je vous aime, madame... »
Mais le cœur n'y est plus et l'amour se sent las.
Davézieux, lundi 30 septembre 2013
(Cette poésie porte le numéro 3 sur 4)