Ballade des gens qui s'aiment
Vous qui plaignez ma solitude
Et ne me trouvez pas très beau,
Me comparez à planche rude
Qui n'a pas connu le rabot.
Pourtant j'ai mis, ne vous déplaise,
Maintes fois, je vous le promets,
Mon tenon dans une mortaise.
Il faut s'aimer pour être aimé.
Un reflet peut sembler bizarre
Si le miroir est déformant.
Faut-il que la raison s'égare :
On ne connaît miroir qui ment.
Si le temps prélève sa dîme,
Rien ne sert de le condamner.
Il faut de soi garder estime.
Il faut s'aimer pour être aimé.
Qu'est-ce, la beauté sans le charme ?
Celui-là, qu'on dit effrayant,
Préfère le sourire aux larmes
Et va sans arrêt souriant.
Ainsi marche la confiance :
Qui tout bonnement sait charmer
Au jeu de l'amour a sa chance.
Il faut s'aimer pour être aimé.
Jeunes gens qui cherchez à plaire,
Cessez de vous mésestimer :
Qui plaît toujours se considère.
Il faut s'aimer pour être aimé.
Et ne me trouvez pas très beau,
Me comparez à planche rude
Qui n'a pas connu le rabot.
Pourtant j'ai mis, ne vous déplaise,
Maintes fois, je vous le promets,
Mon tenon dans une mortaise.
Il faut s'aimer pour être aimé.
Un reflet peut sembler bizarre
Si le miroir est déformant.
Faut-il que la raison s'égare :
On ne connaît miroir qui ment.
Si le temps prélève sa dîme,
Rien ne sert de le condamner.
Il faut de soi garder estime.
Il faut s'aimer pour être aimé.
Qu'est-ce, la beauté sans le charme ?
Celui-là, qu'on dit effrayant,
Préfère le sourire aux larmes
Et va sans arrêt souriant.
Ainsi marche la confiance :
Qui tout bonnement sait charmer
Au jeu de l'amour a sa chance.
Il faut s'aimer pour être aimé.
Jeunes gens qui cherchez à plaire,
Cessez de vous mésestimer :
Qui plaît toujours se considère.
Il faut s'aimer pour être aimé.
Annonay, lundi 26 janvier 2015
(Cette poésie porte le numéro 1 sur 4)