Ballade des locataires
Un lopin, la douce chimère,
De terre pour bâtir son nid,
Mais quoi ? La vie est éphémère,
Tout ce qui commence finit.
Posséder n'est qu'illusion,
Vous qui êtes propriétaire,
Qui fuyez la location,
Louez au moins le locataire.
C'est mon chez-moi, c'est ma demeure,
Mon palais en pierre de grès.
Pourtant il faudra bien qu'on meure ;
Qui n'a rien s'en va sans regrets.
Il a raison, qui s'apitoie
Sur le pauvre propriétaire.
Vous qui possédez votre toit,
Louez au moins le locataire.
Vos efforts sont dignes d'éloges,
Pour posséder vos quatre murs
Mais seul vaut le caveau qui loge
Un jour tibias et fémurs.
Rien n'est sûr comme le tombeau :
Futurs anciens propriétaires,
Vous qui abominez les baux,
Louez au moins le locataire.
Gloire à qui sait que tout périt !
Mystifiés propriétaires
Qui pensez : « Ma maison chérie... »,
Louez au moins le locataire.
De terre pour bâtir son nid,
Mais quoi ? La vie est éphémère,
Tout ce qui commence finit.
Posséder n'est qu'illusion,
Vous qui êtes propriétaire,
Qui fuyez la location,
Louez au moins le locataire.
C'est mon chez-moi, c'est ma demeure,
Mon palais en pierre de grès.
Pourtant il faudra bien qu'on meure ;
Qui n'a rien s'en va sans regrets.
Il a raison, qui s'apitoie
Sur le pauvre propriétaire.
Vous qui possédez votre toit,
Louez au moins le locataire.
Vos efforts sont dignes d'éloges,
Pour posséder vos quatre murs
Mais seul vaut le caveau qui loge
Un jour tibias et fémurs.
Rien n'est sûr comme le tombeau :
Futurs anciens propriétaires,
Vous qui abominez les baux,
Louez au moins le locataire.
Gloire à qui sait que tout périt !
Mystifiés propriétaires
Qui pensez : « Ma maison chérie... »,
Louez au moins le locataire.
Annonay, jeudi 19 mars 2015
(Cette poésie porte le numéro 2 sur 4)