Ballade des parasites
Vieillard sénile, fossoyeur
De la démocratie, peuchère !
Bien payé – trop bien – « travailleur »
Payé surtout à ne rien faire,
Tu t'étires avec lenteur,
Tu bâilles, après tu hésites
Puis tu te rendors. Sénateur,
Tu n'es qu'un méchant parasite.
Toi qui as placé ton argent,
Espérant, improbable course,
Toujours plus, toujours exigeant
Le zénith aux cours de la Bourse,
Tu veux qu'on trime à ton profit
Vite, vite, encore plus vite !
Vil spéculateur, ça suffit :
Tu n'es qu'un méchant parasite.
Consommateurs, votre cerveau
Est aussi fécond que la terre.
Suffit d'y semer in vivo
Quelques idées publicitaires.
Ainsi parle, mots élégants,
Le créatif l'air explicite.
Roi de la pub et des slogans,
Tu n'es qu'un méchant parasite.
La société, quelle erreur,
Te nourris et tu en profites :
Boursier, fils de pub, sénateur,
Tu n'es qu'un méchant parasite.
De la démocratie, peuchère !
Bien payé – trop bien – « travailleur »
Payé surtout à ne rien faire,
Tu t'étires avec lenteur,
Tu bâilles, après tu hésites
Puis tu te rendors. Sénateur,
Tu n'es qu'un méchant parasite.
Toi qui as placé ton argent,
Espérant, improbable course,
Toujours plus, toujours exigeant
Le zénith aux cours de la Bourse,
Tu veux qu'on trime à ton profit
Vite, vite, encore plus vite !
Vil spéculateur, ça suffit :
Tu n'es qu'un méchant parasite.
Consommateurs, votre cerveau
Est aussi fécond que la terre.
Suffit d'y semer in vivo
Quelques idées publicitaires.
Ainsi parle, mots élégants,
Le créatif l'air explicite.
Roi de la pub et des slogans,
Tu n'es qu'un méchant parasite.
La société, quelle erreur,
Te nourris et tu en profites :
Boursier, fils de pub, sénateur,
Tu n'es qu'un méchant parasite.
Annonay, jeudi 4 juin 2015
(Cette poésie porte le numéro 3 sur 4)