Banlieue
Le vieil omnibus quitte le quai 9
Désert à présent. Rempli comme un œuf,
C'est le dernier train, celui de onze heures...
Sur la vitre nue, les nuages pleurent
Toute l'eau du ciel ; il est déjà tard,
Les lampes là-haut, de leur feu blafard
Font luire les voies sous la pluie d'automne
Tandis que les roues de la rame entonnent
Au rythme des rails, douce nostalgie
Des trains de banlieue, le chant des boggies.
Désert à présent. Rempli comme un œuf,
C'est le dernier train, celui de onze heures...
Sur la vitre nue, les nuages pleurent
Toute l'eau du ciel ; il est déjà tard,
Les lampes là-haut, de leur feu blafard
Font luire les voies sous la pluie d'automne
Tandis que les roues de la rame entonnent
Au rythme des rails, douce nostalgie
Des trains de banlieue, le chant des boggies.
Paris, dans un train de banlieue, mercredi 20 septembre 2017
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Banlieue
(lu par l'auteur)
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(Cette poésie porte le numéro 9 sur 10)