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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Chansonnette funèbre

La mort est inique...
Il faisait la nique
Au toubib : bonjour !
L'autre, le malade,
Quelle rigolade,
Respire toujours !

Mon dieu, qu'il est loin le temps
Où j'étais un débutant
Face à la Camarde...
Au suivant ! Hélas, hélas,
Qui l'oublie, ell' passe,
Qui l'attend, ell' tarde !

La mort est injuste...
Était-il robuste !
Pourtant il est mort.
L'autre, petit être
Prompt à disparaître
Est vivant encor.

Mon dieu, qu'il est loin le temps
Où j'étais un débutant
Face à la Camarde...
Au suivant ! Hélas, hélas,
Qui l'oublie, ell' passe,
Qui l'attend, ell' tarde !

La mort est indigne...
Fameux, mieux : insigne
Vivant, il était.
L'autre, pauvre hère
Traînant sa misère
Pète la santé !

Mon dieu, qu'il est loin le temps
Où j'étais un débutant
Face à la Camarde...
Au suivant ! Hélas, hélas,
Qui l'oublie, ell' passe,
Qui l'attend, ell' tarde !

La mort est sans-gêne...
Nul mal pathogène
Pour lui ; mais il meurt.
L'autre, la vermine,
Reprend belle mine
Avec belle humeur.

Mon dieu, qu'il est loin le temps
Où j'étais un débutant
Face à la Camarde...
Au suivant ! Hélas, hélas,
Qui l'oublie, ell' passe,
Qui l'attend, ell' tarde !

La mort est unique...
Immortel ? Bernique !
Si l'on n' meurt, crénom,
Qu'un' fois, quand c'est l'heure,
Il faut bien qu'on meure
Qu'on le veuille ou non !

Mon dieu, qu'il est loin le temps
Où j'étais un débutant
Face à la Camarde...
Au suivant ! Hélas, hélas,
Qui l'oublie, ell' passe,
Qui l'attend, ell' tarde !
Annonay, mercredi 19 avril 2017
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