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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Chant d'amour

I

Aimer sans retenue d'un amour sans partage,
Le cœur et l'âme à nu, l'espoir en héritage,
Certe avec passion, constance, intensité,
Douceur, compassion, toujours sincérité...

Pauvre, pauvre de moi ! J'ai le cœur trop sensible,
Trop vite dans l'émoi pour être un peu la cible
D'Éros aux coups-fourrés, qui sait faire marcher
Les cœurs énamourés, fallacieux archer.

II

J'ai la folie d'aimer, Vénus est ma maîtresse
Mais, folies qu'on commet pour une âme traîtresse,
Vous m'avez emporté loin des ravissements
Qu'amour sait apporter aux cœurs qui vont s'aimant.

Je voulais lui donner tout l'amour de la Terre,
Or mon cœur étonné bien vite a dû se taire,
D'un cœur récalcitrant victime désignée,
Malheureux impétrant d'une âme résignée.

Car on peut obtenir même des cœurs infâmes
Faits pour appartenir à de mauvaises femmes
Mais ce qu'on en obtient, je l'ai sans faute appris,
C'est, risibles soutiens, violence et mépris.

Va, poursuis ton chemin, mon grand cœur qui chancelle,
Il y a tant de mains qui n'attendent que celle
Qui voudra leur montrer, geste réconfortant,
De l'amour les attraits au bonheur exhortant.

III

Et toi, cœur incliné vers celle, volontaire,
Qui voulait te donner tout l'amour de la Terre
Ces gens qui t'ont dit : « Est-ce ainsi qu'on se conduit ? »
Savent-ils la détresse où tu vis aujourd'hui ?

Demain, frère de cœur du faiseur de poèmes,
Aime-la, sois vainqueur de ceux-là qui d'eux-mêmes
Voulurent t'opprimer vu que leur jalousie
Fut grande à voir s'aimer vos cœurs d'amour saisis.

Quand on aime, vois-tu, que font les différences ?
L'honneur et la vertu servent de références
Aux cœurs déterminés pleinement consentants
Et qu'importe qu'on ait vingt ans, trente ans, cent ans !

Il n'est jamais trop tard pour aimer sans contrainte,
Oublie les racontars de ces âmes astreintes
À la noirceur qui rend les cœurs désespérés
Bientôt désespérants pour les cœurs assurés.

IV

Plaise au ciel que ce chant ravisse qui le chante,
Qu'il fâche les méchants, qu'il trouble les méchantes
Et soit le réconfort, par le poète offert,
Des cœurs pleins de l'effort d'avoir beaucoup souffert.

Aimons toute la vie, mon frère en bienveillance,
Aimons sans préavis, sans peur, en confiance,
Tant qu'avec passion, constance, intensité,
Douceur, compassion, toujours sincérité...
Annonay, vendredi 12 mai 2023
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