Ciels
I
Ciel où la brillante lampe
Trace souvent son chemin,
Ciel que les gouttes détrempent,
Phébus luira-t-il demain ?
II
Ciel gris de novembre, étale et morose
Qui rend l'âme triste et désemparée,
Gris comme la pierre où dessous reposent
Ceux qui sont passés, la pierre carrée.
Ciel que vient troubler l'orage fantasque
Quand la pluie là-haut, la foudre, le vent
Vont se déchaînant furieux, bourrasques,
Tonnerre effrayants... Vite, sous l'auvent !
Ciel aux tons changeants où la nuée sombre
Devient ondée ; puis, c'est essentiel
À mes pauvres vers, rais à travers l'ombre
Pour donner naissance au vaste arc-en-ciel.
Ciel diamanté – et la Lune blonde
Que le velours noir d'une nuit d'été
Fait resplendir comme une perle ronde
Sur le parement de la Voie lactée.
Ciel pâle de juin quand la boule jaune
Fait feu sans répit, quand le globe ardent
Rôtit l'imprudent qui... mais non, personne...
Lorsqu'il fait torride, on est mieux dedans !
Ciel aux tons vermeils quand l'astre solaire
Disparaît au loin ; donne-moi la main,
Admirons à deux, tons crépusculaires,
Ce tableau charmant. Soleil, à demain !
III
Ciel de mon lit enfin, tendre
Témoin de nos doux assauts
Quand les anges font entendre
Leurs soupirs – les petits sots !
Ciel où la brillante lampe
Trace souvent son chemin,
Ciel que les gouttes détrempent,
Phébus luira-t-il demain ?
II
Ciel gris de novembre, étale et morose
Qui rend l'âme triste et désemparée,
Gris comme la pierre où dessous reposent
Ceux qui sont passés, la pierre carrée.
Ciel que vient troubler l'orage fantasque
Quand la pluie là-haut, la foudre, le vent
Vont se déchaînant furieux, bourrasques,
Tonnerre effrayants... Vite, sous l'auvent !
Ciel aux tons changeants où la nuée sombre
Devient ondée ; puis, c'est essentiel
À mes pauvres vers, rais à travers l'ombre
Pour donner naissance au vaste arc-en-ciel.
Ciel diamanté – et la Lune blonde
Que le velours noir d'une nuit d'été
Fait resplendir comme une perle ronde
Sur le parement de la Voie lactée.
Ciel pâle de juin quand la boule jaune
Fait feu sans répit, quand le globe ardent
Rôtit l'imprudent qui... mais non, personne...
Lorsqu'il fait torride, on est mieux dedans !
Ciel aux tons vermeils quand l'astre solaire
Disparaît au loin ; donne-moi la main,
Admirons à deux, tons crépusculaires,
Ce tableau charmant. Soleil, à demain !
III
Ciel de mon lit enfin, tendre
Témoin de nos doux assauts
Quand les anges font entendre
Leurs soupirs – les petits sots !
Annonay, mercredi 10 janvier 2018