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POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Cinq quatrains à la c...

Un rêveur, le véto, fait pour arriver tard :
Qui aime à rêver tard ne sait se lever tôt.
Propre (enfin !), la véto fume en douce un pétard :
Qui dut se laver tard doit fumer in petto.

Nous sommes les poteaux d'un groupe de motards
Mais toi, pauvre potard, n'aimes pas la moto.
Nous irons en bateau au pays du sitar
Avec eux ; toi, bâtard, n'iras pas de sitôt !

« Boiras-tu, le costaud, cent litres de nectar,
Sanglé dans ton costard (cent litres : un hecto !),
À l'abri des vantaux ? — Non, car il est très tard.
— Bah, tu n'es qu'un vantard juché sur des tréteaux ! »

Cycliste qui piss' tôt doit finir au mitard :
Même fameux pistard, c'est sans doute un mytho.
Perché sur le faîteau, il donne un concert, tard ;
Les cyclistes fêtards aiment les concertos.

Le cow-boy, le colt haut, tire sur les têtards.
Il est dans le coltar, assis sur un têteau.
Il tourne un film : « Pinto ! ». Qu'on l'appelle : « Allô, star ? »,
Il répond : « Qui pin' tard se retrouve à l'hosto ! »
Annonay, jeudi 28 janvier 2021
Note de l'auteur : ce poème, fantaisie oblige, emploie deux mots atypiques ; afin de soulager mes lecteurs – surtout mes lectrices (je vous embrasse, mesdames) – de la peine de chercher la signification de ces vocables peu usités, la voici : le faîteau (vers 15) où le cycliste du quatrième quatrain est perché est une tuile faîtière ou un ornement du faîtage ; un têteau (vers 18), là où s'est assis le cow-boy du dernier quatrain, est l'extrémité d'une maîtresse branche.
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Cinq quatrains à la c...

(lu par l'auteur)

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