Cœur
Ce qu'il est de meilleur entre gens estimés,
Royaume où l'on chante à deux voix – ou davantage,
L'élan intérieur qui nous pousse à aimer,
Parfois empire où même, hélas, l'amour-flirtage
Rend triste et malheureux celui qui affirmait
Naguère : « Je vous aime ! », amour, preneur d'otages
Qu'un décret rigoureux voudrait bannir – ah, mais !
Royaume aux mille lois, nulle pareille à l'autre,
Qu'on y perde sa foi – vous y perdrez la vôtre,
On revient à grands pas fouler ton sol charmant
Et quand il doit finir son existence, l'homme,
Ce qu'il vécut là-bas, tous les meilleurs moments,
Ultimes souvenirs, hantent son dernier somme.
Annonay, lundi 11 décembre 2017
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Cœur
(lu par l'auteur)
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(Cette poésie porte le numéro 3 sur 4)