Consolation téléphonique
Allô ? Bonsoir, ma fille. Alors, comment vas-tu,
Exilée sans famille ? Est-ce qu'on s'habitue ?
Voilà bientôt un mois... Mais... Serait-ce des pleurs
Que j'entends ? Parle-moi, conte-moi tes malheurs.
Et si ton cœur lassé a du chagrin, reçois
De gros bisous. Tu sais, je t'aime où que tu sois.
Parfois la vie est gueuse et pleine de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Si, loin de ceux qu'on aime, on a l'âme oppressée,
Si le destin qui sème, improbable, insensé,
La peine, la langueur et la mélancolie,
Lors éprouve les cœurs, un peu, à la folie,
Aux six coins de la France, ailleurs, ici..., vraiment,
Qu'importe la distance aux tendres sentiments ?
Parfois la vie est gueuse et pleine de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Il faut un jour – demain –, le cœur prêt à s'ouvrir,
Qu'il suive son chemin. Partir, c'est découvrir :
Pour savoir, qu'on apprenne et pour le cœur ravi
L'expérience est reine au grand jeu de la vie.
Mais si la réussite enchante à tous les coups,
Souvent l'échec suscite amertume et dégoût.
Parfois la vie est gueuse et pleine de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Ces larmes que j'entends, va, ma fille éplorée,
Sèche-les. Pour autant, s'il est bon de pleurer
Pour soulager sa peine et son âme affligée,
On aime que revienne, un moment présagé,
Le temps du réconfort et des douces pensées.
Moi je t'aime très fort. Ne pleure plus. Tu sais,
Parfois la vie est gueuse et pleine de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Mais elle continue, la vie... L'esprit tantôt,
Le cœur hier mis à nu zappent allegretto
Les heures noires où l'on avait le cafard.
Un coup de fil et zou ! Le nuage blafard
Qui bouchait l'horizon crève – tant pis pour lui –
Et l'on revoit le blond, le clair soleil qui luit.
Parfois la vie est belle et pleine d'agréments
Quand l'esprit se rebelle et chasse les tourments.
Au revoir donc, ma fille... Es-tu mieux à présent ?
Merci, tu es gentille... Oh, qu'il est bienfaisant
D'avoir réconforté sa fille contristée...
Sois ferme, sois forte et sois jamais plus triste et
Si ton cœur certain jour a du chagrin, reçois
De gros bisous. Toujours je t'aime où que tu sois.
Exilée sans famille ? Est-ce qu'on s'habitue ?
Voilà bientôt un mois... Mais... Serait-ce des pleurs
Que j'entends ? Parle-moi, conte-moi tes malheurs.
Et si ton cœur lassé a du chagrin, reçois
De gros bisous. Tu sais, je t'aime où que tu sois.
Parfois la vie est gueuse et pleine de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Si, loin de ceux qu'on aime, on a l'âme oppressée,
Si le destin qui sème, improbable, insensé,
La peine, la langueur et la mélancolie,
Lors éprouve les cœurs, un peu, à la folie,
Aux six coins de la France, ailleurs, ici..., vraiment,
Qu'importe la distance aux tendres sentiments ?
Parfois la vie est gueuse et pleine de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Il faut un jour – demain –, le cœur prêt à s'ouvrir,
Qu'il suive son chemin. Partir, c'est découvrir :
Pour savoir, qu'on apprenne et pour le cœur ravi
L'expérience est reine au grand jeu de la vie.
Mais si la réussite enchante à tous les coups,
Souvent l'échec suscite amertume et dégoût.
Parfois la vie est gueuse et pleine de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Ces larmes que j'entends, va, ma fille éplorée,
Sèche-les. Pour autant, s'il est bon de pleurer
Pour soulager sa peine et son âme affligée,
On aime que revienne, un moment présagé,
Le temps du réconfort et des douces pensées.
Moi je t'aime très fort. Ne pleure plus. Tu sais,
Parfois la vie est gueuse et pleine de soucis.
Si tu es malheureuse, alors je pleure aussi.
Mais elle continue, la vie... L'esprit tantôt,
Le cœur hier mis à nu zappent allegretto
Les heures noires où l'on avait le cafard.
Un coup de fil et zou ! Le nuage blafard
Qui bouchait l'horizon crève – tant pis pour lui –
Et l'on revoit le blond, le clair soleil qui luit.
Parfois la vie est belle et pleine d'agréments
Quand l'esprit se rebelle et chasse les tourments.
Au revoir donc, ma fille... Es-tu mieux à présent ?
Merci, tu es gentille... Oh, qu'il est bienfaisant
D'avoir réconforté sa fille contristée...
Sois ferme, sois forte et sois jamais plus triste et
Si ton cœur certain jour a du chagrin, reçois
De gros bisous. Toujours je t'aime où que tu sois.
Annonay, samedi 2 septembre 2017