Correspondance (I)
I. Prologue
(Mots d'amour)
(Mots d'amour)


Je serai au cœur de ta vie ;
Rien ne délie deux âmes sœurs.
L'invisible aussi nous convie
À trouver le chemin du cœur.
Rien ne délie deux âmes sœurs.
L'invisible aussi nous convie
À trouver le chemin du cœur.


Les mots d'amour sont importants,
Ils sont rares et précieux.
Je t'aime à surgi à l'instant.
Que verrais-je au fond de tes yeux ?
Ils sont rares et précieux.
Je t'aime à surgi à l'instant.
Que verrais-je au fond de tes yeux ?


J'ai reçu en cadeau l'espoir
Et l'offrande de tes baisers.
Je m'endors – car voici le soir –
Heureux, serein, l'âme apaisée...
Et l'offrande de tes baisers.
Je m'endors – car voici le soir –
Heureux, serein, l'âme apaisée...


Chaque minute loin de toi
Est une minute perdue.
Temps, vous êtes un discourtois :
Plus vite, je suis attendu !
Est une minute perdue.
Temps, vous êtes un discourtois :
Plus vite, je suis attendu !
II. Action !
(Surprise)
(Surprise)
Je passe en voyageur ; tu seras mon hôtesse,
J’entrouvrirai ta porte en criant : « Me voilà ! »
Puis j'attendrai, songeur : j'ai connu la détresse,
J'étais seul... Que m'importe ! Aujourd'hui tu es là.
Je passe en voyageur ; j'ai parcouru le monde
En cherchant le bonheur à chacun de mes pas.
J'allais l'esprit rêveur et l'âme vagabonde,
Connaît-il le bonheur, qui ne te connaît pas ?
Mais est-ce ma présence ? En me montrant la porte,
Soudain tu dis : « J'ai peur, pars d'ici, je t'en prie ! »
Si jamais l'inconstance a frappé de la sorte,
Je plains de tout mon cœur le pauvre amant surpris.
Partir pour aller où ? Tu es celle que j'aime !
Ton amour, où est-il ? Tes mots délicieux... ?
Quand mon chat blanc et roux tue la souris sans-gêne,
Au moins ne lui a-t-il jamais fait les doux yeux.
Je n'ai nulle rancœur et je m'en vais, madame...
Nous ne saurons jamais l'alchimie des deux corps,
Ni celle des deux cœurs, des esprits et des âmes.
Ton cœur s'est refermé, pourtant je t'aime encor.
J’entrouvrirai ta porte en criant : « Me voilà ! »
Puis j'attendrai, songeur : j'ai connu la détresse,
J'étais seul... Que m'importe ! Aujourd'hui tu es là.
Je passe en voyageur ; j'ai parcouru le monde
En cherchant le bonheur à chacun de mes pas.
J'allais l'esprit rêveur et l'âme vagabonde,
Connaît-il le bonheur, qui ne te connaît pas ?
Mais est-ce ma présence ? En me montrant la porte,
Soudain tu dis : « J'ai peur, pars d'ici, je t'en prie ! »
Si jamais l'inconstance a frappé de la sorte,
Je plains de tout mon cœur le pauvre amant surpris.
Partir pour aller où ? Tu es celle que j'aime !
Ton amour, où est-il ? Tes mots délicieux... ?
Quand mon chat blanc et roux tue la souris sans-gêne,
Au moins ne lui a-t-il jamais fait les doux yeux.
Je n'ai nulle rancœur et je m'en vais, madame...
Nous ne saurons jamais l'alchimie des deux corps,
Ni celle des deux cœurs, des esprits et des âmes.
Ton cœur s'est refermé, pourtant je t'aime encor.
III. Épilogue
(Dernière lettre)
(Dernière lettre)

Seul le pardon par toi voulu
Est rédempteur. Je te le donne
De tout mon cœur et je salue
Celle qui veut qu'on lui pardonne.
Est rédempteur. Je te le donne
De tout mon cœur et je salue
Celle qui veut qu'on lui pardonne.
IV. Coda
Je t'ai pardonné sans remords
Mais c'est égal : je t'aime encor.
Mais c'est égal : je t'aime encor.
Annonay, lundi 3 novembre 2014

