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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Correspondance (I)

I. Prologue
(Mots d'amour)
Ta présence est au cœur de ma vie. Je suis toujours heureuse de te lire, d'entendre le son de ta voix. Je sais que nous sommes ensemble à créer dans cet invisible un lien d'amour. Quand nous reverrons-nous ?

Les liens les plus forts sont souvent invisibles et il leur faut du temps pour se tisser mais l'amour sait trouver son chemin dans le cœur des gens qui s'aiment.
Je serai au cœur de ta vie ;
Rien ne délie deux âmes sœurs.
L'invisible aussi nous convie
À trouver le chemin du cœur.
Je t'aime : mot qui surgit dans mon esprit. Il vient de nulle part, il est juste là.

Tendresse et douceur à toi... Et beaucoup, beaucoup d'amour, et tant de bonheur à venir...
Les mots d'amour sont importants,
Ils sont rares et précieux.
Je t'aime à surgi à l'instant.
Que verrais-je au fond de tes yeux ?
La puissance de notre lien, notre amour nous réunit en un tout un. Baisers d'amour, baisers de cet instant pour toi. Je te les donne, ils sont là. Tendrement.

Le bonheur qui est en moi est celui que tu me donnes, à chaque instant, à chaque seconde où je pense à toi. Belle nuit, mon amour...
J'ai reçu en cadeau l'espoir
Et l'offrande de tes baisers.
Je m'endors – car voici le soir –
Heureux, serein, l'âme apaisée...
Merci à Dieu pour la vie. Tout est en parfaite harmonie. Tout est bonheur intense. Je me réjouis de te retrouver et de découvrir ce que le destin nous donne à vivre. Je t'aime.

Que cette harmonie renaissante t'apporte tout le bonheur du monde... Qu'elle fasse briller d'un éclat nouveau ce lien de lumière qui nous relie. Je t'aime.
Chaque minute loin de toi
Est une minute perdue.
Temps, vous êtes un discourtois :
Plus vite, je suis attendu !
II. Action !
(Surprise)
Je passe en voyageur ; tu seras mon hôtesse,
J'entrouvrirai ta porte en criant : « Me voilà ! »
Puis j'attendrai, songeur : j'ai connu la détresse,
J'étais seul... Que m'importe ! Aujourd'hui tu es là.

Je passe en voyageur ; j'ai parcouru le monde
En cherchant le bonheur à chacun de mes pas.
J'allais l'esprit rêveur et l'âme vagabonde,
Connaît-il le bonheur, qui ne te connaît pas ?

Mais est-ce ma présence ? En me montrant la porte,
Soudain tu dis : « J'ai peur, pars d'ici, je t'en prie ! »
Si jamais l'inconstance a frappé de la sorte,
Je plains de tout mon cœur le pauvre amant surpris.

Partir pour aller où ? Tu es celle que j'aime !
Ton amour, où est-il ? Tes mots délicieux... ?
Quand mon chat blanc et roux tue la souris sans-gêne,
Au moins ne lui a-t-il jamais fait les doux yeux.

Je n'ai nulle rancœur et je m'en vais, madame...
Nous ne saurons jamais l'alchimie des deux corps,
Ni celle des deux cœurs, des esprits et des âmes.
Ton cœur s'est refermé, pourtant je t'aime encor.
III. Épilogue
(Dernière lettre)
J'ai cru sincèrement à cet amour partagé. Mais je n'aurais pas su, je n'aurais pas pu t'accueillir comme je croyais pouvoir le faire. Je te demande de me pardonner.
Seul le pardon par toi voulu
Est rédempteur. Je te le donne
De tout mon cœur et je salue
Celle qui veut qu'on lui pardonne.
IV. Coda
Je t'ai pardonné sans remords
Mais c'est égal : je t'aime encor.
Annonay, lundi 3 novembre 2014
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