Correspondance (II)
I

Aline,
Câline,
Etc.,
Câline,
Etc.,
Ça passera,
Tout passe un jour,
Les mots d'amour,
Les maux d'amour.
Ton cœur : ouvert, fermé ? Fermé. Toujours ? Souvent,
Pourtant je t'ai aimée plus qu'aucune autre avant.
Tout passe un jour,
Les mots d'amour,
Les maux d'amour.
Ton cœur : ouvert, fermé ? Fermé. Toujours ? Souvent,
Pourtant je t'ai aimée plus qu'aucune autre avant.

Je serai au cœur de ta vie ;
Rien ne délie deux âmes sœurs.
Etc.,
Rien ne délie deux âmes sœurs.
Etc.,
Ça passera.
Dis, Cupidon,
L'amour est don
Mais l'abandon,
Archer vénusien, tu connais ; ton trait sait
Trancher le doux lien que tu avais tissé.
Dis, Cupidon,
L'amour est don
Mais l'abandon,
Archer vénusien, tu connais ; ton trait sait
Trancher le doux lien que tu avais tissé.

Mais est-ce ma présence ? En me montrant la porte,
Soudain tu dis : « J'ai peur, pars d'ici, je t'en prie ! »
Etc.,
Soudain tu dis : « J'ai peur, pars d'ici, je t'en prie ! »
Etc.,
Ça passera,
Moi je suis bien
Passé. Combien,
Dis-moi, combien
De temps dure un amour quand il est éternel ?
Un chant de troubadour : « Aline et Lionel... »
Moi je suis bien
Passé. Combien,
Dis-moi, combien
De temps dure un amour quand il est éternel ?
Un chant de troubadour : « Aline et Lionel... »

Et là, du dernier pont, je t'ai vue en silence
Belle, fine et menue, t'éloigner à jamais.
Etc.,
Belle, fine et menue, t'éloigner à jamais.
Etc.,
Ça passera,
Comme l'eau qu'on
Voit sous les ponts.
Je t'en réponds :
D'autres que nous naîtront, l'eau coulera encor
Et d'autres connaîtront l'effusion des corps.
Comme l'eau qu'on
Voit sous les ponts.
Je t'en réponds :
D'autres que nous naîtront, l'eau coulera encor
Et d'autres connaîtront l'effusion des corps.

II

Puis l'espoir désormais tient ton âme ravie :
Aimer et être aimé, c'est pour ça que l'on vit.
Etc.,
Aimer et être aimé, c'est pour ça que l'on vit.
Etc.,
Ça passera.
L'espoir fait vivre
Ou fait survivre
Ou il enivre
Et qu'importe le vin pourvu qu'on ait l'ivresse !
Menteur ! Ce qu'il advint de tes belles promesses...
L'espoir fait vivre
Ou fait survivre
Ou il enivre
Et qu'importe le vin pourvu qu'on ait l'ivresse !
Menteur ! Ce qu'il advint de tes belles promesses...

Mais si la vie rassemble un jour les cœurs transis,
Nous écrirons ensemble une autre poésie.
Etc.,
Nous écrirons ensemble une autre poésie.
Etc.,
Ça passera,
Un jour tout passe,
L'amour se lasse.
L'amour, qu'il fasse
Attention à lui : je l'ai vu à l'ouvrage,
Combien fol qui le suit ; qui le fuit, combien sage !
Un jour tout passe,
L'amour se lasse.
L'amour, qu'il fasse
Attention à lui : je l'ai vu à l'ouvrage,
Combien fol qui le suit ; qui le fuit, combien sage !
Annonay, vendredi 20 février 2015


