Correspondance (III)
I
Je t'envoie mes plus doux baisers. (...) Belle pensée à toi, le poète amoureux. (...) Créer dans cet invisible un lien d'amour...
Je t'envoie d'ici mes plus doux baisers
Et ma bouche en feu là-bas les dépose
Sur ta jolie bouche où m'éterniser.
Pour chaque pensée, reçois une rose,
Nous composerons un tendre bouquet :
Pour chaque « Je t'aime », une fleur éclose.
Puis nous tisserons, précieux acquêt,
Un lien d'amour pour nos cœurs grisés,
Dans cet invisible à communiquer.
Et ma bouche en feu là-bas les dépose
Sur ta jolie bouche où m'éterniser.
Pour chaque pensée, reçois une rose,
Nous composerons un tendre bouquet :
Pour chaque « Je t'aime », une fleur éclose.
Puis nous tisserons, précieux acquêt,
Un lien d'amour pour nos cœurs grisés,
Dans cet invisible à communiquer.
II
Ici il pleut, il fait plutôt frais. Paris se nettoie. (...) Je pense à nous, à cet inconnu et à notre amour. (...) La puissance de notre lien, notre amour nous réunit...
Paris se nettoie sous le ciel d'été.
Comment va Paris quand pleure la Seine ?
S'il fait plutôt frais, songe à t'abriter.
Je pense à nous deux ; qui sait où nous mène,
Vers quel inconnu, vers quel infini,
Notre destinée, ma Parisienne ?
Ni le temps qui fuit en catimini
Et ni la distance entre nous jetée
Nous empêcheront d'être réunis.
Comment va Paris quand pleure la Seine ?
S'il fait plutôt frais, songe à t'abriter.
Je pense à nous deux ; qui sait où nous mène,
Vers quel inconnu, vers quel infini,
Notre destinée, ma Parisienne ?
Ni le temps qui fuit en catimini
Et ni la distance entre nous jetée
Nous empêcheront d'être réunis.
III
J'apprends à nouveau à aimer, à donner...
Tu veux réapprendre à aimer, donner ;
Si tu veux de moi, je serai ton maître,
Autant j'apprendrai de toi. Je suis né
Sans le savoir avant de te connaître,
Bientôt je serai, tu seras aussi,
J'apprendrai à vivre et toi à renaître.
Merci d'exister ; d'être toi : merci,
Qu'ai-je donc fait de toutes ces années
Quand je t'ignorais, le cœur indécis ?
Si tu veux de moi, je serai ton maître,
Autant j'apprendrai de toi. Je suis né
Sans le savoir avant de te connaître,
Bientôt je serai, tu seras aussi,
J'apprendrai à vivre et toi à renaître.
Merci d'exister ; d'être toi : merci,
Qu'ai-je donc fait de toutes ces années
Quand je t'ignorais, le cœur indécis ?
IV
Qu'ai-je donc fait de tout ce temps perdu ?
Puis tu es venue et quoi qu'il advienne,
Mon cœur amoureux, mon cœur assidu
N'aimera que toi, ma Parisienne !
Puis tu es venue et quoi qu'il advienne,
Mon cœur amoureux, mon cœur assidu
N'aimera que toi, ma Parisienne !
Annonay, lundi 3 août 2015