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POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Dans un car

Elle est là dans son siège, elle incline la tête,
Son regard erre au loin... Son regard, que voit-il ?
Et comment le saurais-je ? Elle semble inquiète
Pour l'aimé... N'est-il point d'amour aussi subtil
Qui ne laisse la place au doute, à l'inconstance ?
Est-il fidèle assez ? L'aime-t-il sans détour ?
Sa tête penche, lasse... Et ce car en partance
Va-t-il les rapprocher ? Fuit-elle sans retour ?
Son téléphone sonne... Une voix lui rapporte–
T-elle des mots chéris ? Cinq secondes d'ennui...
Qui était-ce ? Personne ou un autre, qu'importe,
Pour autant je parie que ce n'était pas lui.
Moi, l'amoureuse et vous, compagnons de voyage,
Compagnons de hasard, nous roulons, c'est ainsi,
Vers l'envié bonheur ou vers quelque mirage
Comme roule ce car où nous sommes assis.
Elle tourne à nouveau vers la vitre sa tête,
Son bras s'est replié, elle s'appuie dessus,
Je sens qu'elle rêve au Roméo, Juliette...
Qui a le cœur lié peut-il être déçu
Où le mènent ses pas ? Puis on tourne la page :
Vous étiez dans ce car, vous voilà repartie ;
Je n'aurai même pas pu voir votre visage
– Et dans votre regard, qu'aurais-je pressenti ?
Mais il est bienvenu, qui met la silhouette
Aperçue un moment parmi ses souvenirs,
Adieu, mon inconnue, qui inclinait la tête,
Il faut vivre en aimant : plein d'amour à venir !
Regardez-la partir, compagnons de voyage,
Compagnons du destin, ainsi roulent nos jours,
Vivre, aimer et mourir, nous sommes de passage,
Rien n'est jamais certain que la fin du séjour.
Annonay, mardi 26 janvier 2016
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