Droit à l'amour
Où es-tu ? M'entends-tu jamais,
Toi que j'attends, toi que j'espère ?
Taisez-vous, langues de vipère,
Qui dites : « Qui pourrait l'aimer ? »
Qui pourrait l'aimer, le poète ?
Son cœur éploré, trop souvent
A gémi comme fait le vent
Quand se déchaîne la tempête.
J'ai vu passer tant de saisons !
L'amour n'est pas un enfant sage :
Des saisons chacun des passages
M'apprit qu'il n'est que déraison.
Mais même le plus affligé
Ne peut vivre sans espérance :
Mon grand amour, ma récompense
Souhaitée, requise, obligée,
Mon amante, mon amoureuse,
Le destin guidera nos pas.
Si je veux t'aimer, n'est-ce pas
Simplement pour te rendre heureuse ?
Même le lion, le cœur rude,
Le vieux solitaire transi,
Accueille celle qu'il choisit
Pour rompre avec la solitude.
Je vais le cœur attentif et,
Sur le chemin de l'existence,
J'avance plein de confiance :
Le destin sait bien ce qu'il fait.
Où es-tu ? M'entends-tu ? Sans doute,
Toi que j'espère et que j'attends,
Passe, passe, passe le temps,
Un jour je croiserai ta route...
Toi que j'attends, toi que j'espère ?
Taisez-vous, langues de vipère,
Qui dites : « Qui pourrait l'aimer ? »
Qui pourrait l'aimer, le poète ?
Son cœur éploré, trop souvent
A gémi comme fait le vent
Quand se déchaîne la tempête.
J'ai vu passer tant de saisons !
L'amour n'est pas un enfant sage :
Des saisons chacun des passages
M'apprit qu'il n'est que déraison.
Mais même le plus affligé
Ne peut vivre sans espérance :
Mon grand amour, ma récompense
Souhaitée, requise, obligée,
Mon amante, mon amoureuse,
Le destin guidera nos pas.
Si je veux t'aimer, n'est-ce pas
Simplement pour te rendre heureuse ?
Même le lion, le cœur rude,
Le vieux solitaire transi,
Accueille celle qu'il choisit
Pour rompre avec la solitude.
Je vais le cœur attentif et,
Sur le chemin de l'existence,
J'avance plein de confiance :
Le destin sait bien ce qu'il fait.
Où es-tu ? M'entends-tu ? Sans doute,
Toi que j'espère et que j'attends,
Passe, passe, passe le temps,
Un jour je croiserai ta route...
Annonay, lundi 27 mars 2017