Élisa
(Éla)
Pour celles et ceux qui disparaissent avec l'amour au fond du cœur et en particulier pour Élisa, dont je ne sais rien de plus sinon qu'elle traversa mon sommeil une nuit du mois d'avril de l'année 2024.
Élisa, sois vraiment toi-même, douce Éla,
Que ton cœur, en aimant, que le Destin héla
Pour lui rappeler d'être un peu comme il l'entend,
Ait l'heur de disparaître heureux, grave et content.
Car le Destin, vois-tu, décide ; s'il est là,
C'est sa moindre vertu. Non, ne dis pas : « Hélas ! »,
Il est notre témoin, sage qui n'en attend
Rien de plus, rien de moins que partir en son temps.
Je ne te connais pas, chère Élisa ; ces vers
Qui chantent ton trépas, c'est le vaste Univers
Qui me les dévoila pendant que je dormais.
Puis au petit matin j'en ai fait ce sonnet ;
Il faut, charmante Éla, tu le sais désormais,
Qu'on suive son Destin. Pourquoi s'en étonner ?
Que ton cœur, en aimant, que le Destin héla
Pour lui rappeler d'être un peu comme il l'entend,
Ait l'heur de disparaître heureux, grave et content.
Car le Destin, vois-tu, décide ; s'il est là,
C'est sa moindre vertu. Non, ne dis pas : « Hélas ! »,
Il est notre témoin, sage qui n'en attend
Rien de plus, rien de moins que partir en son temps.
Je ne te connais pas, chère Élisa ; ces vers
Qui chantent ton trépas, c'est le vaste Univers
Qui me les dévoila pendant que je dormais.
Puis au petit matin j'en ai fait ce sonnet ;
Il faut, charmante Éla, tu le sais désormais,
Qu'on suive son Destin. Pourquoi s'en étonner ?
Annonay, dimanche 21 avril 2024