Éloge de la paresse
Pour sûr, il est doux de ne rien faire,
Pourquoi se précipiter ?
D'ailleurs, tout effort est délétère
Et je tiens à ma santé.
Las, mettez-vous au travail.
D'ailleurs, vous me devez un poème. »
On me prend pour du bétail !
Je somnole avec entrain,
D'ailleurs, pour encenser la paresse,
Il suffit de trois quatrains.
Pourquoi se précipiter ?
D'ailleurs, tout effort est délétère
Et je tiens à ma santé.
(L'auteur fait une longue sieste).
Pourtant, mon éditeur m'a dit : « MêmeLas, mettez-vous au travail.
D'ailleurs, vous me devez un poème. »
On me prend pour du bétail !
(L'auteur rumine ses pensées en faisant un petit somme).
Oui, mais rien n'est pressé, rien ne presse,Je somnole avec entrain,
D'ailleurs, pour encenser la paresse,
Il suffit de trois quatrains.
(L'auteur, satisfait, va se coucher).
Davézieux, lundi 22 juillet 2013
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Éloge de la paresse
(lu par l'auteur)
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