Épitaphe pour un poète qui en eut plein le dos
Ceux qui succombèrent
L'ont appris bientôt :
Les douleurs lombaires
Cessent aussitôt
Car la Mort taiseuse,
Précieux cadeau,
Est calamiteuse
Pour les maux de dos.
Je dors solitaire
D'un sommeil d'airain ;
Qui gît sous la terre
N'a plus mal aux reins.
L'ont appris bientôt :
Les douleurs lombaires
Cessent aussitôt
Car la Mort taiseuse,
Précieux cadeau,
Est calamiteuse
Pour les maux de dos.
Je dors solitaire
D'un sommeil d'airain ;
Qui gît sous la terre
N'a plus mal aux reins.
Annonay, vendredi 29 octobre 2021
Note de l'auteur : comme pour Épitaphe pour un poète déprimé (voir le vol. 1 des Cahiers des Poésies de mon cœur), l'auteur rappelle qu'il a l'intention d'être incinéré et qu'une épitaphe lui serait donc inutile ; en conséquence, un lecteur ayant souffert de lombalgies et qui aimerait cette épitaphe pour son usage personnel peut s'adresser à l'auteur, prêt à discuter du prix de ce poème dans un troquet annonéen (autour d'une bière, cela va de soi).