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Épithalame du nuage et de l'averse

Un nuage très doux
Venu je ne sais d'où
Verse sur la campagne
Son ombre qu'accompagne
Le vol silencieux
De l'oiseau soucieux
De trouver sa pitance.
Et l'averse en instance
S'apprête à enfanter,
Tout amour et bonté,
Une portée de gouttes
Sur les champs, sur les routes,
Enfants dignes d'égards,
Enfants mérités car
C'est un beau mariage
Que celui du nuage
Et de l'averse, amants
Chéris du firmament.
Puis l'oiseau qui s'élance
Pour trouver sa pitance
En est tout retourné
Et avant d'enfourner
L'insecte de passage
Leur dit, plaisant message
Au ton délicieux :
« Amants chéris des cieux,
L'Univers vous unisse
Et toujours vous bénisse,
Qui m'a soufflé, charmant,
Cet humble compliment
Pour votre descendance,
Les gouttes bleues qui dansent. »
Lors le nuage doux
Venu je ne sais d'où
Contemple, éblouissante,
L'averse ravissante
Et tous deux sans un mot
Songent à leurs marmots,
Les gouttes enfantées
Par l'averse enchantée.
Certe il faut un poème
Pour louer ceux qui s'aiment
S'ils sont, cœurs ingénus,
Des amants de la nue.

C'est pourquoi moi qui suis un poète dans l'âme
Des jeunes mariés j'ai fait l'épithalame.
Que l'amour, Univers, les comble à chaque instant
Jusqu'à la fin des temps !
Annonay, dimanche 12 mai 2024
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