Errance
I
J'erre,
Les rues immobiles
Défilent, défilent,
Habitude,
Lassitude,
L'au-delà de ma vie, c'est celui de ma ville.
J'erre
Des journées entières,
Moments délétères,
Hébétude,
Solitude,
C'est donc ça, vivre un peu : faire, faire et refaire ?
II
Bonjour !
Le même horizon
À chaque saison,
Jours mortels,
Je suis tel,
La ville est impassible et comme une prison.
Bonjour
Mon très cher ennui,
Sous la pluie,
L'arc-en-ciel,
L'âme-en-fiel,
De minuit vers midi, de midi vers minuit.
III
J'ose
La crainte fugace,
Ces années qui passent,
Dis, est-c' noir
Ou espoir ?
La belle question ! Bientôt, de guerre lasse,
J'ose
Des pensées moroses.
Voir la vie en rose :
Trop facile.
Imbécile
Qui croit qu'on peut changer sans doute quelque chose !
IV
Il faut
Bien vivre, tu sais,
Pressé, pas pressé,
Pas content,
Pas qu'on tend,
C'est donc ça, vivre encore : avancer, avancer ?
Il faut
Bien vivre pourtant,
Rien n'est important.
Puis signer,
Résigné ;
L'au-delà de ma vie, voilà ce que j'attends.
J'erre,
Les rues immobiles
Défilent, défilent,
Habitude,
Lassitude,
L'au-delà de ma vie, c'est celui de ma ville.
J'erre
Des journées entières,
Moments délétères,
Hébétude,
Solitude,
C'est donc ça, vivre un peu : faire, faire et refaire ?
II
Bonjour !
Le même horizon
À chaque saison,
Jours mortels,
Je suis tel,
La ville est impassible et comme une prison.
Bonjour
Mon très cher ennui,
Sous la pluie,
L'arc-en-ciel,
L'âme-en-fiel,
De minuit vers midi, de midi vers minuit.
III
J'ose
La crainte fugace,
Ces années qui passent,
Dis, est-c' noir
Ou espoir ?
La belle question ! Bientôt, de guerre lasse,
J'ose
Des pensées moroses.
Voir la vie en rose :
Trop facile.
Imbécile
Qui croit qu'on peut changer sans doute quelque chose !
IV
Il faut
Bien vivre, tu sais,
Pressé, pas pressé,
Pas content,
Pas qu'on tend,
C'est donc ça, vivre encore : avancer, avancer ?
Il faut
Bien vivre pourtant,
Rien n'est important.
Puis signer,
Résigné ;
L'au-delà de ma vie, voilà ce que j'attends.
Annonay, jeudi 11 août 2016