Esprits
Sur ma chandelle allumée, j'observe monter la flamme,
Sur ma chandelle allumée, la flamme part en fumée.
La flamme part en fumée, elle monte vers les âmes,
La flamme part en fumée vers les âmes bien-aimées
Des gens jadis en allés que j'aimais d'un cœur sincère,
Des gens jadis en allés que mon cœur veut rappeler.
Lors je convie leur esprit, des gens qui jadis passèrent,
Lors je convie leur esprit : « Approchez, je vous en prie... »
Alors je vois plein d'émoi ma grand-mère en sa cuisine,
Alors je vois plein d'émoi ma grand-mère devant moi.
J'aperçois, espièglerie, mon grand-père et la voisine,
J'aperçois, espièglerie, mon grand-père qui sourit.
J'entends comme avant chanter ma mère dans la venelle,
J'entends comme avant chanter ma mère un matin d'été.
Je retrouve aux jours d'antan mon père sous la tonnelle,
Je retrouve aux jours d'antan mon père un soir de printemps.
Je caresse tout content le matou de mon enfance,
Je caresse tout content le matou que j'aimais tant.
Je berce d'un geste doux mon vieil ours, plaisir intense,
Je berce d'un geste doux mon vieil ours, mon bon doudou.
Sur ma bougie maintenant, la flamme ne luit plus guère,
Sur ma bougie maintenant, la flamme va s'éteignant.
Les esprits s'en sont allés, que j'avais mandés naguère,
Les esprits s'en sont allés, que naguère j'appelais.
Mais je reprendrai, magie de la flamme, ma chandelle,
Mais je reprendrai, magie de la flamme, ma bougie
Et je convierai céans mes souvenirs, cœur fidèle,
Et je convierai céans mes souvenirs, cœur béant.
Sur ma chandelle allumée, la flamme part en fumée.
La flamme part en fumée, elle monte vers les âmes,
La flamme part en fumée vers les âmes bien-aimées
Des gens jadis en allés que j'aimais d'un cœur sincère,
Des gens jadis en allés que mon cœur veut rappeler.
Lors je convie leur esprit, des gens qui jadis passèrent,
Lors je convie leur esprit : « Approchez, je vous en prie... »
Alors je vois plein d'émoi ma grand-mère en sa cuisine,
Alors je vois plein d'émoi ma grand-mère devant moi.
J'aperçois, espièglerie, mon grand-père et la voisine,
J'aperçois, espièglerie, mon grand-père qui sourit.
J'entends comme avant chanter ma mère dans la venelle,
J'entends comme avant chanter ma mère un matin d'été.
Je retrouve aux jours d'antan mon père sous la tonnelle,
Je retrouve aux jours d'antan mon père un soir de printemps.
Je caresse tout content le matou de mon enfance,
Je caresse tout content le matou que j'aimais tant.
Je berce d'un geste doux mon vieil ours, plaisir intense,
Je berce d'un geste doux mon vieil ours, mon bon doudou.
Sur ma bougie maintenant, la flamme ne luit plus guère,
Sur ma bougie maintenant, la flamme va s'éteignant.
Les esprits s'en sont allés, que j'avais mandés naguère,
Les esprits s'en sont allés, que naguère j'appelais.
Mais je reprendrai, magie de la flamme, ma chandelle,
Mais je reprendrai, magie de la flamme, ma bougie
Et je convierai céans mes souvenirs, cœur fidèle,
Et je convierai céans mes souvenirs, cœur béant.
Annonay, lundi 26 juillet 2021