Été
(Impressions II)
Une étoile aux abois qui laisse au firmament,
Sa trace qui flamboie, silencieusement,
La houle des blés mûrs caressés par le vent,
Le jaune sur l'azur dans le soleil levant,
La chaleur qui descend le long des rayons clairs
De l'astre incandescent quand s'embrase l'éther,
Les parasols ouverts sur le sable brûlant,
Le ciel tout bleu, la mer, là-haut un cerf-volant,
La fraîcheur de la chambre aux persiennes mi-closes
Quand Phébus aux rais d'ambre irradie, grandiose,
L'odeur du foin coupé sous le toit de la meule,
Les senteurs échappées du champ couvert d'éteule,
Le vol du papillon, au zèle vespéral,
Le duo du grillon et de dame cigale,
Les lourdes gouttes d'eau arrachées aux nuages
Quand la pluie est cadeau dès que gronde l'orage,
L'équilibre rompu du jour et de la nuit
Quand l'ombre corrompue passe à peine et s'enfuit,
Et mon âme ravie, que mon amour condamne
À t'aimer chaque instant ; le plus doux des bonheurs
Est celui que je vis « auprès de vous, madame,
Quand mon cœur est battant tout contre votre cœur ».
Sa trace qui flamboie, silencieusement,
La houle des blés mûrs caressés par le vent,
Le jaune sur l'azur dans le soleil levant,
La chaleur qui descend le long des rayons clairs
De l'astre incandescent quand s'embrase l'éther,
Les parasols ouverts sur le sable brûlant,
Le ciel tout bleu, la mer, là-haut un cerf-volant,
La fraîcheur de la chambre aux persiennes mi-closes
Quand Phébus aux rais d'ambre irradie, grandiose,
L'odeur du foin coupé sous le toit de la meule,
Les senteurs échappées du champ couvert d'éteule,
Le vol du papillon, au zèle vespéral,
Le duo du grillon et de dame cigale,
Les lourdes gouttes d'eau arrachées aux nuages
Quand la pluie est cadeau dès que gronde l'orage,
L'équilibre rompu du jour et de la nuit
Quand l'ombre corrompue passe à peine et s'enfuit,
Et mon âme ravie, que mon amour condamne
À t'aimer chaque instant ; le plus doux des bonheurs
Est celui que je vis « auprès de vous, madame,
Quand mon cœur est battant tout contre votre cœur ».
Davézieux, dimanche 30 juin 2013
(Cette poésie porte le numéro 2 sur 4)