Femmes
Femmes, je vous adore... Aussi bien pour un homme,
Ce cri venu du cœur pour l'adoration
Qu'il porte (et qui l'honore) aux femmes dit-il comme
L'amour est le vainqueur au jeu des passions.
Femmes, je vous adore... Ah, vous voulez, madame,
Pousser un cri d'amour pour une belle aussi ?
Quand l'amour vous dévore, une avec une femme,
Faites-le sans détour si vous aimez ainsi.
Femmes, je vous adore... Il fallait que j'évoque,
Certes, d'abord l'amour entre deux cœurs ardents ;
Mais il existe encore et sans nulle équivoque
Une autre raison pour vous aimer cependant :
Femmes, je vous adore aussi parce que, dame,
Vous êtes le salut du pauvre genre humain.
L'homme sème la mort et vous la vie, mesdames,
Une raison de plus pour vous tendre la main.
Femmes, je vous adore... Eux, ceux qui vous méprisent,
S'ils devaient partager, les mâles dominants,
Votre funeste sort, leur vie bientôt soumise
Les rendrait plus rangés et moins impertinents.
Femmes, je vous adore... Hélas, tristes prodromes,
Il en est de voilées. « C'est la loi, dites-vous,
Car l'homme est le plus fort. » Mais c'est la loi de l'homme !
Femmes, vous les valez, lucide qui l'avoue.
Femmes, je vous adore... Esprits paisibles flammes,
Vous planez au-dessus du viril combattant.
Assassin qui pérore, en face de la femme,
Très ignoble sangsue, tu es inconsistant.
Femmes, je vous adore... En bon poète en somme,
Je le sais désormais : l'homme va dans la nuit,
Vous, vous êtes l'aurore et l'avenir de l'homme,
Honte à qui vous soumet, malheur à qui vous nuit !
Ce cri venu du cœur pour l'adoration
Qu'il porte (et qui l'honore) aux femmes dit-il comme
L'amour est le vainqueur au jeu des passions.
Femmes, je vous adore... Ah, vous voulez, madame,
Pousser un cri d'amour pour une belle aussi ?
Quand l'amour vous dévore, une avec une femme,
Faites-le sans détour si vous aimez ainsi.
Femmes, je vous adore... Il fallait que j'évoque,
Certes, d'abord l'amour entre deux cœurs ardents ;
Mais il existe encore et sans nulle équivoque
Une autre raison pour vous aimer cependant :
Femmes, je vous adore aussi parce que, dame,
Vous êtes le salut du pauvre genre humain.
L'homme sème la mort et vous la vie, mesdames,
Une raison de plus pour vous tendre la main.
Femmes, je vous adore... Eux, ceux qui vous méprisent,
S'ils devaient partager, les mâles dominants,
Votre funeste sort, leur vie bientôt soumise
Les rendrait plus rangés et moins impertinents.
Femmes, je vous adore... Hélas, tristes prodromes,
Il en est de voilées. « C'est la loi, dites-vous,
Car l'homme est le plus fort. » Mais c'est la loi de l'homme !
Femmes, vous les valez, lucide qui l'avoue.
Femmes, je vous adore... Esprits paisibles flammes,
Vous planez au-dessus du viril combattant.
Assassin qui pérore, en face de la femme,
Très ignoble sangsue, tu es inconsistant.
Femmes, je vous adore... En bon poète en somme,
Je le sais désormais : l'homme va dans la nuit,
Vous, vous êtes l'aurore et l'avenir de l'homme,
Honte à qui vous soumet, malheur à qui vous nuit !
Annonay, samedi 10 décembre 2016