Haïku & senryû (série XXVI)
626
« Ouah ! Ouah ! Ouah ! — Bêe, bêe...
— Ouah ! Ouah ! — Bêe, bêe... — Ouah ! Ouah ! Ouah ! »
Troupeau bien gardé.
627
Un tableau qui penche,
Il faut que je le redresse,
C'est plus fort que moi !
628
Plus les jours sont longs,
Plus elles s'habillent court,
Les belles de nuit.
629
Va-Titi'l bouffer
Ce connard de canari,
Sylvestre, à la fin ?
630
Le Soleil tombait
Derrière moi ; devant moi,
Gisait un géant.
631
Ah ! Belle inconnue,
Ton parfum comme tes yeux,
Ton parfum bleu ciel...
632
Paris au mois d'août :
Pour toi, « miss lèche-vitrines »,
Un cornet de glace ?
633
Vacances d'été,
Fragiles reflets d'antan,
Bulles de savon...
634
Soleil hivernal
Frime du matin au soir.
Gla gla gla pourtant !
635
Le chiffon du temps,
Sur le tableau de l'école,
A tout effacé...
636
Mille feuilles d'or
Sur le chêne et dans la mousse,
Un cèpe argenté.
637
Bouchons sur l'A7,
La voie ferrée toute proche
– Et trois trains déjà...
638
« Pan ! T'es mort ! — Non, toi ! »
Des cow-boys de mon enfance,
Combien, pour de vrai ?
639
L'arrivée d'un train
En gare de La Ciotat ?
Ouais, pourquoi pas ? Filme !
640
L'armée en déroute,
Des soldats du grand Bébert,
Sous nos boulets blancs...
641
Miteux et pelé,
Un chat fier comme Artaban :
Saison des amours.
642
Village ! On a tous
(Il va neiger cette nuit)
Confiance en toits.
643
Justicier masqué,
Princesse, clown, mousquetaire,
Hauts comme trois pommes.
644
Le tilleul du square,
Planté au temps d'Henri IV :
« Ah... Vita brevis ! »
645
Dans l'azur bleu pâle,
Entends la couleur du vent
Qui caresse l'aube...
646
Et pour la rivière
Que l'été a surchauffée,
Panne de courant.
647
Au fond, c'est logique :
La Galerie Dégueulasse,
C'est à Verres-Sales.
648
Au jardin, mon chat
Somnole, le moustachu,
Auprès de mon arbre.
649
Sphynx égyptien,
Si tu pouvais raconter
Tout ce que tu sais...
650
Belle Vania,
Croisée sur les bords de Seine,
Qu'es-tu devenue ?
« Ouah ! Ouah ! Ouah ! — Bêe, bêe...
— Ouah ! Ouah ! — Bêe, bêe... — Ouah ! Ouah ! Ouah ! »
Troupeau bien gardé.
627
Un tableau qui penche,
Il faut que je le redresse,
C'est plus fort que moi !
628
Plus les jours sont longs,
Plus elles s'habillent court,
Les belles de nuit.
629
Va-Titi'l bouffer
Ce connard de canari,
Sylvestre, à la fin ?
630
Le Soleil tombait
Derrière moi ; devant moi,
Gisait un géant.
631
Ah ! Belle inconnue,
Ton parfum comme tes yeux,
Ton parfum bleu ciel...
632
Paris au mois d'août :
Pour toi, « miss lèche-vitrines »,
Un cornet de glace ?
633
Vacances d'été,
Fragiles reflets d'antan,
Bulles de savon...
634
Soleil hivernal
Frime du matin au soir.
Gla gla gla pourtant !
635
Le chiffon du temps,
Sur le tableau de l'école,
A tout effacé...
636
Mille feuilles d'or
Sur le chêne et dans la mousse,
Un cèpe argenté.
637
Bouchons sur l'A7,
La voie ferrée toute proche
– Et trois trains déjà...
638
« Pan ! T'es mort ! — Non, toi ! »
Des cow-boys de mon enfance,
Combien, pour de vrai ?
639
L'arrivée d'un train
En gare de La Ciotat ?
Ouais, pourquoi pas ? Filme !
640
L'armée en déroute,
Des soldats du grand Bébert,
Sous nos boulets blancs...
641
Miteux et pelé,
Un chat fier comme Artaban :
Saison des amours.
642
Village ! On a tous
(Il va neiger cette nuit)
Confiance en toits.
643
Justicier masqué,
Princesse, clown, mousquetaire,
Hauts comme trois pommes.
644
Le tilleul du square,
Planté au temps d'Henri IV :
« Ah... Vita brevis ! »
645
Dans l'azur bleu pâle,
Entends la couleur du vent
Qui caresse l'aube...
646
Et pour la rivière
Que l'été a surchauffée,
Panne de courant.
647
Au fond, c'est logique :
La Galerie Dégueulasse,
C'est à Verres-Sales.
648
Au jardin, mon chat
Somnole, le moustachu,
Auprès de mon arbre.
649
Sphynx égyptien,
Si tu pouvais raconter
Tout ce que tu sais...
650
Belle Vania,
Croisée sur les bords de Seine,
Qu'es-tu devenue ?
(Cette poésie porte le numéro 26 sur 26)