Il faut bien naître un jour
Douze mois ont passé. Il faut bien naître un jour
Si l'on veut exister. On m'a dit sans détour :
« Bienvenue, nouveau membre, au club des nouveau-nés
Du 31 décembre, à la fin de l'année. »
Il faut bien naître un jour. La formule, ma foi,
Sonne comme un bonjour mais avais-je le choix ?
À l'unanimité mes parents décidèrent
Et je suis arrivé sur la planète Terre.
Quelquefois je contemple avec effroi demain
Quand je vois quel exemple exhibent les humains.
Je cherche avec ferveur un sens à ma présence,
Un guide, un précepteur, un cap à l'existence.
Oh, d'autres avant moi ont imploré le monde.
S'il faut lever le doigt pour qu'enfin l'on réponde,
Je tends, dernier recours, mon index vers les nues
Mais j'ignore toujours pourquoi je suis venu.
Comme il me faudra vivre à jamais sans savoir,
Qu'il ne vaut rien de suivre une voie sans espoir,
Lors j'essaie l'optimisme et jette mes tourments :
Pas de noir fatalisme à qui vit simplement !
Qui est dans la souffrance accepte ma pitié,
Qui offre l'espérance agrée mon amitié,
Qui fait souffrir autrui reçoive enfin son dû,
Qui génère l'ennui finisse morfondu.
Et toi qui pour surgir attends le bon moment,
Toi qui es l'avenir de papa et maman,
Toi qui erres peut-être, ici, là, Dieu sait où,
Toi qui vas bientôt naître et venir parmi nous,
Si tu prends le départ de ton parcours terrestre
En portant ton regard sur une Saint-Sylvestre,
Bienvenue, nouveau membre, au club des nouveau-nés
Du 31 décembre, à la fin de l'année.
Si l'on veut exister. On m'a dit sans détour :
« Bienvenue, nouveau membre, au club des nouveau-nés
Du 31 décembre, à la fin de l'année. »
Il faut bien naître un jour. La formule, ma foi,
Sonne comme un bonjour mais avais-je le choix ?
À l'unanimité mes parents décidèrent
Et je suis arrivé sur la planète Terre.
Quelquefois je contemple avec effroi demain
Quand je vois quel exemple exhibent les humains.
Je cherche avec ferveur un sens à ma présence,
Un guide, un précepteur, un cap à l'existence.
Oh, d'autres avant moi ont imploré le monde.
S'il faut lever le doigt pour qu'enfin l'on réponde,
Je tends, dernier recours, mon index vers les nues
Mais j'ignore toujours pourquoi je suis venu.
Comme il me faudra vivre à jamais sans savoir,
Qu'il ne vaut rien de suivre une voie sans espoir,
Lors j'essaie l'optimisme et jette mes tourments :
Pas de noir fatalisme à qui vit simplement !
Qui est dans la souffrance accepte ma pitié,
Qui offre l'espérance agrée mon amitié,
Qui fait souffrir autrui reçoive enfin son dû,
Qui génère l'ennui finisse morfondu.
Et toi qui pour surgir attends le bon moment,
Toi qui es l'avenir de papa et maman,
Toi qui erres peut-être, ici, là, Dieu sait où,
Toi qui vas bientôt naître et venir parmi nous,
Si tu prends le départ de ton parcours terrestre
En portant ton regard sur une Saint-Sylvestre,
Bienvenue, nouveau membre, au club des nouveau-nés
Du 31 décembre, à la fin de l'année.
Davézieux, lundi 31 décembre 2012