Il fut autrefois...
Il fut autrefois, nation accorte,
Un pays magnifique aux confins de la mer,
J'en perçois quelquefois, quand le vent les apporte,
De vagues rumeurs nées du gouffre amer.
Ce pays, jadis favori des Dieux,
Connaissait l'Âge d'Or lorsque tout est prospère,
Le présent, le futur, l'avenir radieux
Et doux le bonheur que chacun espère.
Millions d'humains, le cœur en liesse,
Qui viviez en ce temps dans ce lointain pays,
Vous saviez l'harmonie que les Dieux, les Déesses
Inspirent parfois aux cœurs éblouis.
Nature elle-même à chaque moment
Prodiguait sans mesure à votre convenance
Ses enfants les plus beaux, pleine d'empressement.
Loués soient les Dieux pour leur prévenance !
Prévenante aussi, la race des bêtes ;
« Partageons, mes amis, ces œufs avec ce miel
Mais, braves animaux, que nul ne vous embête :
Nous ne mangeons pas de chair, juste ciel ! »
Point d'affections, nulles maladies
Pour le peuple habitant cette contrée sublime,
Île prodigieuse, éternel Paradis
– Éternel pour mieux sombrer dans l'abîme !
Car l'ambition, l'orgueil délétère
Hélas savent souvent trouver la voie du cœur...
D'aucuns furent rongés, sur l'île aux cent mystères,
Par la jalousie, l'envie, la rancœur.
Lors les Dieux fâchés lancèrent, sitôt
Surgies de l'océan, trois vagues gigantesques
À l'assaut du pays, qui défirent bientôt
L'île corrompue, châtiment dantesque !
Et l'île damnée, sous les flots immenses
Disparut sans recours, dit l'histoire, au printemps
Pendant que tout renaît, dès que tout recommence
Et cela survint voilà fort longtemps.
Il fut autrefois, doux conquistador
Du bonheur, une ethnie sociable et paisible,
La préférée des Dieux, quand régnait l'Âge d'Or,
Enfant de l'Amour, une, indivisible.
Un pays magnifique aux confins de la mer,
J'en perçois quelquefois, quand le vent les apporte,
De vagues rumeurs nées du gouffre amer.
Ce pays, jadis favori des Dieux,
Connaissait l'Âge d'Or lorsque tout est prospère,
Le présent, le futur, l'avenir radieux
Et doux le bonheur que chacun espère.
Millions d'humains, le cœur en liesse,
Qui viviez en ce temps dans ce lointain pays,
Vous saviez l'harmonie que les Dieux, les Déesses
Inspirent parfois aux cœurs éblouis.
Nature elle-même à chaque moment
Prodiguait sans mesure à votre convenance
Ses enfants les plus beaux, pleine d'empressement.
Loués soient les Dieux pour leur prévenance !
Prévenante aussi, la race des bêtes ;
« Partageons, mes amis, ces œufs avec ce miel
Mais, braves animaux, que nul ne vous embête :
Nous ne mangeons pas de chair, juste ciel ! »
Point d'affections, nulles maladies
Pour le peuple habitant cette contrée sublime,
Île prodigieuse, éternel Paradis
– Éternel pour mieux sombrer dans l'abîme !
Car l'ambition, l'orgueil délétère
Hélas savent souvent trouver la voie du cœur...
D'aucuns furent rongés, sur l'île aux cent mystères,
Par la jalousie, l'envie, la rancœur.
Lors les Dieux fâchés lancèrent, sitôt
Surgies de l'océan, trois vagues gigantesques
À l'assaut du pays, qui défirent bientôt
L'île corrompue, châtiment dantesque !
Et l'île damnée, sous les flots immenses
Disparut sans recours, dit l'histoire, au printemps
Pendant que tout renaît, dès que tout recommence
Et cela survint voilà fort longtemps.
Il fut autrefois, doux conquistador
Du bonheur, une ethnie sociable et paisible,
La préférée des Dieux, quand régnait l'Âge d'Or,
Enfant de l'Amour, une, indivisible.
Annonay, lundi 9 novembre 2020