Invisible
Il est un monde invisible où l'on voit tout d'ici-bas.
Bien contre Mal y guerroie pour l'avenir de nos âmes,
Manant, serf, empereur, roi, qui que tu sois, homme ou femme,
Chaque humain est une cible et chaque cible un combat.
Et ces guerriers transparents sont l'assise de ce monde.
Ce que tes yeux ingénus te révèlent chaque jour
N'est que la partie connue – c'est le terrestre séjour –
D'un Univers effarant en lutte à chaque seconde.
S'ils s'agitent en secret, ils en sont plus efficaces.
Nomme-les comme tu veux : anges, satans ennemis
Mais reconnais, pauvre aveu, que tous les coups sont permis
Si Bien et Mal se récréent aux frais des humains qui passent.
Que quelque démon puissant s'installe sans coup férir
Dans l'âme désemparée d'un Terrien faible et lâche,
C'est un méchant qui paraît, un tyran le cœur bravache
Qui se rassasie de sang et vit pour faire périr.
Mais quand un esprit plaisant se pose, l'aile légère,
Sur l'âme passionnée d'un Terrien frémissant,
C'est un marabout qui naît, un sage, resplendissant
D'amour, de joie, bienfaisant pour tout être sur la Terre.
Puis toi, ni diable, ni saint, ton âme aussi se débat
Entre Bien et Mal pourtant, entre le bon et l'infâme,
En lutte à tous les instants pour l'avenir de ton âme
Depuis ce monde voisin où l'on voit tout d'ici-bas.
Bien contre Mal y guerroie pour l'avenir de nos âmes,
Manant, serf, empereur, roi, qui que tu sois, homme ou femme,
Chaque humain est une cible et chaque cible un combat.
Et ces guerriers transparents sont l'assise de ce monde.
Ce que tes yeux ingénus te révèlent chaque jour
N'est que la partie connue – c'est le terrestre séjour –
D'un Univers effarant en lutte à chaque seconde.
S'ils s'agitent en secret, ils en sont plus efficaces.
Nomme-les comme tu veux : anges, satans ennemis
Mais reconnais, pauvre aveu, que tous les coups sont permis
Si Bien et Mal se récréent aux frais des humains qui passent.
Que quelque démon puissant s'installe sans coup férir
Dans l'âme désemparée d'un Terrien faible et lâche,
C'est un méchant qui paraît, un tyran le cœur bravache
Qui se rassasie de sang et vit pour faire périr.
Mais quand un esprit plaisant se pose, l'aile légère,
Sur l'âme passionnée d'un Terrien frémissant,
C'est un marabout qui naît, un sage, resplendissant
D'amour, de joie, bienfaisant pour tout être sur la Terre.
Puis toi, ni diable, ni saint, ton âme aussi se débat
Entre Bien et Mal pourtant, entre le bon et l'infâme,
En lutte à tous les instants pour l'avenir de ton âme
Depuis ce monde voisin où l'on voit tout d'ici-bas.
Annonay, mardi 13 décembre 2016