Krishna et Radha
L'histoire d'amour entre Radha et Krishna est l'incarnation de l'amour, de la passion et du dévouement. La passion de Radha pour Krishna symbolise le désir intense de l'âme et sa volonté ultime d'unification avec Dieu. Le Dieu Krishna est l'âme de Radha et Radha est vraiment l'âme du seigneur Krishna. Elle est indissociable, indivisible de Krishna. Elle est adoratrice tout autant que sa déité est adorée aussi.
Pour aimer sans contrainte, il y faut l'absolu,
Profitable leçon quand nos âmes parviennent
À la suprême étreinte en nos cœurs résolue.
Voilà, je suis Radha, je suis « Celle qui plaît »,
Ton amante à jamais ; je t'aime sans partage,
Celle qui décida qu'à cet amour complet
Je serai désormais fidèle – et davantage.
« Prospérité, succès », ferveur enchanteresse,
Je vous sers en comblant Shri Krishna mon amant,
Je suis celle qui sait par dix mille caresses,
Toute vêtue de blanc, faire l'amour vraiment.
Je n'existe qu'en toi, sans moi tu n'es pas plus,
Âmes sans doute unies, âmes indivisibles
Et notre amour chatoie comme là-haut Vénus,
Heureux celui qui goûte à l'amour indicible.
Je ne souhaite rien que nos esprits, nos âmes,
S'aiment sans retenue puis ravis, jamais las,
Légers, aériens, qu'en nous brûle la flamme
Du désir bienvenu qui conduit à leela.
Tu es l'inspirateur de l'amour permanent.
Mon cœur affectueux que ton amour inspire,
Fervent adorateur de Krishna l'éminent,
À l'amour fructueux, comme mon âme aspire.
J'ai écrit ce poème en rimes féminines,
Masculines aussi, joliment accordées
Comme nous car on s'aime et l'amour illumine
Mon poème : merci, Krishna, de me guider.
Annonay, mardi 14 février 2023
Note de l'auteur : les trois poèmes de cette partie ont été écrits à la demande de Virginie, une amie peintre. Ils devaient à l'origine accompagner trois tableaux évoquant trois aspects de la vie de Krishna. Cela ne s'est pas fait mais j'ai aimé écrire ces poèmes et j'ai voulu qu'ils soient publiés. Que Virginie soit remerciée pour m'avoir autorisé à les accompagner de ses peintures.
(Cette poésie porte le numéro 2 sur 3)