La salle d'attente
En pénétrant dans la salle d'attente,
« Coucou ! » – J'aperçois une mienne tante...
« Mais c'est mon neveu ! Que deviens-tu, Jean ?
— Je cherche à m'asseoir, tantine, car j'en
Ai plus qu'assez de traîner dans la gare !
— Mais qu'est-ce donc là ? Ta raison s'égare !
J'entends : ta santé ? — Elle m'a contraint
Au repos, mais je me sens plus en train...
Dès que je le prends ! » Et ma tante : « Il raille !
C'est ce que je dis... Son esprit déraille ! »
« Coucou ! » – J'aperçois une mienne tante...
« Mais c'est mon neveu ! Que deviens-tu, Jean ?
— Je cherche à m'asseoir, tantine, car j'en
Ai plus qu'assez de traîner dans la gare !
— Mais qu'est-ce donc là ? Ta raison s'égare !
J'entends : ta santé ? — Elle m'a contraint
Au repos, mais je me sens plus en train...
Dès que je le prends ! » Et ma tante : « Il raille !
C'est ce que je dis... Son esprit déraille ! »
Paris, salle d'attente de la gare de Lyon,
vendredi 23 juin 2017
vendredi 23 juin 2017
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La salle d'attente
(lu par l'auteur)
Il est possible que le visiteur qui suit le poème à l'écran constate quelques écarts entre le texte lu et celui affiché. Qu'il n'incrimine pas celle ou celui qui déclame ; seul l'auteur est fautif dans ce cas, qui a modifié les passages en question après l'enregistrement.
(Cette poésie porte le numéro 2 sur 10)