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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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La Terre est un être vivant

Nébuleuse des premiers temps,
Poussières infimes... Pourtant
De l'infime est né l'Univers.
Par ce qui nous est découvert,
Par ce qui demeure caché,
Par Celle qui t'a accouchée
(Car pour vivre il faut naître avant),
La Terre est un être vivant.

Les puissants courants sous-marins,
Les halètements souterrains,
Les déserts au sable infini
Qui pleut jusqu'en Amazonie,
Flammes du fond des océans,
Source de vie, chaudron géant,
Le pollen passager du vent,
La Terre est un être vivant.

Rivières de feu échappées
Des massifs à tête coupée,
De ceux-là qu'on nomme volcans,
Cendre fertile tombée quand
Le cœur palpite un peu plus fort,
Quand le cœur redouble d'effort,
Quand la peau va se soulevant,
La Terre est un être vivant.

Les rus, les ruisseaux, les torrents,
Les fleuves qui vont en errant
Jusqu'au bout du chemin – la mer,
Où l'eau redevient vapeur. Chers
Nuages d'où descend l'ondée,
Qui songerait à vous gronder ?
La pluie porte la vie souvent,
La Terre est un être vivant.

Insecte peint en jaune et gris
Tombé sur la feuille où j'écris,
Tombé de la feuille aux tons verts,
Qui trottines entre mes vers,
Minuscule insecte étréci,
Ton cœur est battant lui aussi.
Tout cœur qui bat est émouvant,
La Terre est un être vivant.

Rien ne dure indéfiniment.
Les étoiles au firmament,
Les soleils d'or, de feu, de fer
Mourront demain, qui vivaient hier.
Ce qui doit être un jour sera
Et ce qui vit un jour mourra.
Le couchant succède au levant,
La Terre est un être vivant.

Mais ailleurs dans l'immensité,
La matière précipitée
Engendre des mondes lointains.
D'autres verront d'autres matins,
D'autres sur leur Terre en sursis
À l'Univers diront merci
Puis ils crieront d'un cœur fervent :
« La Terre est un être vivant ! »
Annonay, dimanche 14 septembre 2014
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La Terre est un être vivant

(lu par Éléonore)

Il est possible que le visiteur qui suit le poème à l'écran constate quelques écarts entre le texte lu et celui affiché. Qu'il n'incrimine pas celle ou celui qui déclame ; seul l'auteur est fautif dans ce cas, qui a modifié les passages en question après l'enregistrement.
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