Le bonze
Moi qui ai tant écrit sur ces filles gentilles,
Sur ces femmes aussi, que j'ai croisées souvent,
Celles qui m'ont souri, regards qui émoustillent
(Pour ces moments : merci, souvenirs émouvants),
Je veux pour une fois évoquer une étrange
Rencontre que j'ai faite et vous la rapporter,
De cet homme de foi, ce bonze en robe orange
Et mon âme défaite en fut réconfortée
(Car mon âme, certain matin, c'est la coutume,
S'emplit d'un triste émoi, je ne sais pas pourquoi,
Que le malheur atteint, qu'envahit l'amertume ;
« Parle, mon cœur, dis-moi ! » – mais mon cœur reste coi).
Cet homme m'a souri quand nous nous saluâmes
D'un sourire éclatant, regard aux yeux brillants,
Comment peut-on sourire avec autant de flamme
Et rayonner autant de joie en souriant ?
J'ai grand besoin de vous – je ne veux pas le taire,
Femmes que le destin me donne un court instant
(Le destin se dévoue pour les cœurs solitaires
Qu'Éros vise et n'atteint que d'un trait inconstant)
Mais, bonze radieux, quand tu croisas ma route,
Tu m'as fait chaud au cœur et mon âme atterrée,
Désespoir odieux, ma pauvre âme en déroute
Oubliant sa rancœur s'est mise à espérer.
Sur ces femmes aussi, que j'ai croisées souvent,
Celles qui m'ont souri, regards qui émoustillent
(Pour ces moments : merci, souvenirs émouvants),
Je veux pour une fois évoquer une étrange
Rencontre que j'ai faite et vous la rapporter,
De cet homme de foi, ce bonze en robe orange
Et mon âme défaite en fut réconfortée
(Car mon âme, certain matin, c'est la coutume,
S'emplit d'un triste émoi, je ne sais pas pourquoi,
Que le malheur atteint, qu'envahit l'amertume ;
« Parle, mon cœur, dis-moi ! » – mais mon cœur reste coi).
Cet homme m'a souri quand nous nous saluâmes
D'un sourire éclatant, regard aux yeux brillants,
Comment peut-on sourire avec autant de flamme
Et rayonner autant de joie en souriant ?
J'ai grand besoin de vous – je ne veux pas le taire,
Femmes que le destin me donne un court instant
(Le destin se dévoue pour les cœurs solitaires
Qu'Éros vise et n'atteint que d'un trait inconstant)
Mais, bonze radieux, quand tu croisas ma route,
Tu m'as fait chaud au cœur et mon âme atterrée,
Désespoir odieux, ma pauvre âme en déroute
Oubliant sa rancœur s'est mise à espérer.
Tournon, mercredi 9 août 2017