Le curieux poème
Quel curieux poème, ami... Sans nul remords,
La crainte de mourir de moi s'en est allée,
Je préfère : « Je t'aime » à : « J'ai peur de la mort » ;
Pour qui sait la nourrir, la peur est son valet.
La peur est le valet soumis de la Camarde,
Elle sert, vile, amène, héroïsme et souffrance,
Rien ne peut l'égaler et quand elle s'attarde,
Vitement elle mène à la désespérance.
Pourtant bien souvent j'ai mis la mort en chanson,
Qui m'inspira des vers que j'écrivis ici.
La mort est un sujet qu'on traite sans façon :
Si les morts font des vers, les poètes aussi.
La bougresse est futée... « La poésie lyrique,
M'a-t-elle dit sans rire, applaudit quand je passe,
Les livres réputés ont tous une rubrique
Nommée : "Vivre et mourir" où l'auteur se surpasse. »
Elle a su me convaincre, il me faut l'avouer
Et j'ai couché des vers qui parlaient du trépas.
Était-ce pour la vaincre ou pour l'amadouer ?
Était-ce un jeu pervers ? Ami, je ne sais pas.
Mais je sais qu'aujourd'hui, ce dimanche d'octobre
Je n'ai que ces quatrains sous « Vivre et mourir ». Est-ce
Beaucoup ? Non... J'en déduis que la tombe rend sobre
Le poète contraint d'en discourir sans cesse.
C'est par respect pour vous, « Poésies de mon cœur »,
Que j'ai fait ces couplets comme à chaque recueil.
Mon livre, je l'avoue – mais sans trop de vigueur,
N'eut pas été complet sans évoquer le deuil.
Mais pour « Vivre et mourir » j'ai joué l'économe
Ce coup-ci. De facto, la mort est immortelle,
Rien ne sert de courir et celui qu'elle nomme
Devra bien assez tôt passer sous sa tutelle.
C'est pour « Vivre et aimer » qu'il faut versifier,
Chez les cœur résolus l'amour est éternel,
Que l'on n'oublie jamais dès lors de s'y fier,
Il est le seul salut, l'inconditionnel.
La crainte de mourir de moi s'en est allée,
Je préfère : « Je t'aime » à : « J'ai peur de la mort » ;
Pour qui sait la nourrir, la peur est son valet.
La peur est le valet soumis de la Camarde,
Elle sert, vile, amène, héroïsme et souffrance,
Rien ne peut l'égaler et quand elle s'attarde,
Vitement elle mène à la désespérance.
Pourtant bien souvent j'ai mis la mort en chanson,
Qui m'inspira des vers que j'écrivis ici.
La mort est un sujet qu'on traite sans façon :
Si les morts font des vers, les poètes aussi.
La bougresse est futée... « La poésie lyrique,
M'a-t-elle dit sans rire, applaudit quand je passe,
Les livres réputés ont tous une rubrique
Nommée : "Vivre et mourir" où l'auteur se surpasse. »
Elle a su me convaincre, il me faut l'avouer
Et j'ai couché des vers qui parlaient du trépas.
Était-ce pour la vaincre ou pour l'amadouer ?
Était-ce un jeu pervers ? Ami, je ne sais pas.
Mais je sais qu'aujourd'hui, ce dimanche d'octobre
Je n'ai que ces quatrains sous « Vivre et mourir ». Est-ce
Beaucoup ? Non... J'en déduis que la tombe rend sobre
Le poète contraint d'en discourir sans cesse.
C'est par respect pour vous, « Poésies de mon cœur »,
Que j'ai fait ces couplets comme à chaque recueil.
Mon livre, je l'avoue – mais sans trop de vigueur,
N'eut pas été complet sans évoquer le deuil.
Mais pour « Vivre et mourir » j'ai joué l'économe
Ce coup-ci. De facto, la mort est immortelle,
Rien ne sert de courir et celui qu'elle nomme
Devra bien assez tôt passer sous sa tutelle.
C'est pour « Vivre et aimer » qu'il faut versifier,
Chez les cœur résolus l'amour est éternel,
Que l'on n'oublie jamais dès lors de s'y fier,
Il est le seul salut, l'inconditionnel.
Annonay, dimanche 31 octobre 2021