Les mains
Amoureux dans le parc assis
Qui vous tenez la main, voici
La question que je me pose
Quand je vous observe tout choses,
Les yeux dans les yeux, bienheureux
Comme semblent les amoureux :
Ces mains qui se touchent, mystère
De l'amour, leurs propriétaires,
À quoi songent-ils en rêvant,
Quelles pensées en recevant
La main de l'autre dans la sienne ?
Êtes-vous, mains, magiciennes ?
Savez-vous parler sans les mots ?
Raconte-t-on les joies, les maux
De son maître ou de sa maîtresse
À la main qui sur vous se presse ?
Vos doigts sont-ils les messagers
Des émois qu'on veut partager ?
Ou peut-être, jolie mignonne,
Que cet attouchement vous donne,
À lui aussi, ce doux frisson
Qu'une fille pour un garçon
Ou qu'un garçon pour une fille
Ressent quand tu les émoustilles,
Volupté qui sait causer maints
Tremblements aux creux de leurs mains.
Puis qu'importe, galants, galantes
Aux mains jointes, si votre attente
Est comblée, si la passion
Vous emporte, sensation
Délicieuse, aussi troublante,
Qui réchauffe vos mains tremblantes.
Amoureux dans le parc assis
Qui vous tenez la main, ainsi
Bien souvent le bonheur essaime
Entre les mains de ceux qui s'aiment.
Qui vous tenez la main, voici
La question que je me pose
Quand je vous observe tout choses,
Les yeux dans les yeux, bienheureux
Comme semblent les amoureux :
Ces mains qui se touchent, mystère
De l'amour, leurs propriétaires,
À quoi songent-ils en rêvant,
Quelles pensées en recevant
La main de l'autre dans la sienne ?
Êtes-vous, mains, magiciennes ?
Savez-vous parler sans les mots ?
Raconte-t-on les joies, les maux
De son maître ou de sa maîtresse
À la main qui sur vous se presse ?
Vos doigts sont-ils les messagers
Des émois qu'on veut partager ?
Ou peut-être, jolie mignonne,
Que cet attouchement vous donne,
À lui aussi, ce doux frisson
Qu'une fille pour un garçon
Ou qu'un garçon pour une fille
Ressent quand tu les émoustilles,
Volupté qui sait causer maints
Tremblements aux creux de leurs mains.
Puis qu'importe, galants, galantes
Aux mains jointes, si votre attente
Est comblée, si la passion
Vous emporte, sensation
Délicieuse, aussi troublante,
Qui réchauffe vos mains tremblantes.
Amoureux dans le parc assis
Qui vous tenez la main, ainsi
Bien souvent le bonheur essaime
Entre les mains de ceux qui s'aiment.
Annonay, mardi 17 janvier 2017