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POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Mini-fables (IV)

Sur sa poitrine Anne a deux livres. « Mon aimée,
Tes seins, bella donna, seraient-ils animés ? »
Les deux seins, Anne y met deux tomes et j’ai ri.

Ce soldat tout pimpant, rasé comme un dimanche,
Garde, bel occupant, Casa, la Ville blanche.
C’est un frais beau garde dans Casablanca.

Dans notre épicerie, l'arpète et son adjoint
Servent les ahuris de la secte du coin.
Le commis sert dix visionnaires.

Elle sait, cette belle, occuper ses dix doigts
Habilement mais elle est de mauvaise foi.
La belle aux doigts d’or ment.

Portier qui, ô soupir, doit aller ne s'arrête
Que s’il peut s'accroupir au milieu des fleurettes.
Goal chie que dans les prés.

La nonne osa, dit la chronique / Au brigand par l’enfer conduit,
Au pied de sainte Véronique / Donner un rendez-vous la nuit.
(Victor Hugo, La légende de la nonne) C’est l’amante religieuse.

Marie est affligée : elle nie tout. Problème,
Elle aimerait changer. C’est son combat suprême !
C’est la bataille de Marie niant.

On se dispute autant que peuvent deux aigris.
Manger ? Oh, pas le temps ! On maigrit, on maigrit.
Guère épais.

Pour aller voir, en somme, un coin du Quercy blanc,
Je dois quitter la Drôme. En avant, en avant !
Pour voir Montcuq, je dois quitter Montfroc.

Robin poursuit Zoé, il la poursuit sans cesse :
« Zoé, Zoé, ohé ! Regarde donc mes fesses ! »
Robin, son cul, Zoé.

Thérèse, mon épouse – on l'appelle Rité –
Se lave avec nos douze enfants, sans hésiter !
Lavée, Rité sort de la douche des enfants.

Îlot avec sa plage au mois d'août, or, argent,
Pastourelle, rivage, air pur... C'est engageant !
Île, été, thune, berge, air.

Je donnerais pour toi ma vie, complaisamment
Et ce test en fait foi, ô mon très cher amant !
J’ai fait mon test-amant.

Léo, tout comme il faut, tu comptes, tu racontes
Et si parfois c’est faux, n’en aie aucune honte.
Léo narre : « Deux, vingt, six... »

Otto est un garçon qui rougit aisément
Puis dans son caleçon on note un changement.
L’Otto passe de plein fard en gode.

Thomas avait faim – si, à manger du lion ! –
Et c’est un cheval qui l’a mangé... Oublions !
Laisse Thomas dans l’étalon.

Moi je veux la retraite avant que d’être âgé :
Ne plus faire la bête et partir en congés !
C’est la retraite : à soi son temps.

Voici l’hiver, hélas... Le comte (avec son fils)
Ôte les bouts de glace armé... d’un tournevis !
Le comte démonte les cristaux.
Davézieux, début des années 2010
Signature (a)
Signature (i)
Icône du volume (a)
(Cette poésie porte le numéro 4 sur 4)