Mon chat
D'abord et par-dessus tout,
Pour parler de mon matou,
Le possessif
Est excessif.
« Mon » qui veux le désigner,
Il faudra t'y résigner,
Tu sonnes faux
– Grave défaut !
Ce chat-là n'est pas à moi.
M'aura fallu moins d'un mois
Pour, l'ignorant,
Être au courant.
« Mon » qui veux en imposer,
À toi je dois m'opposer.
Tu sonnes mal
Pour l'animal
Car l'animal est un chat.
Si mon cœur s'y attacha,
Si s'attacher
N'est pas péché,
Ce n'est pas une raison
Pour qu'on le mette en prison
En employant
Ce mot saillant.
« Mon » qui veux t'en emparer,
Je m'en vais vous séparer.
Tu sonnes lourd,
Petit balourd.
Ce chat ne m'appartient pas,
Je ne suis pas son papa,
Il est matou,
Un point, c'est tout !
Et s'il sait – il en sourit –
Que c'est moi qui le nourris,
Il ne veut pas
Pour un repas
Chanter l'air, cantabile,
Du matou soumis. Il est
Indépendant...
C'est évident !
Pour parler de mon matou,
Le possessif
Est excessif.
« Mon » qui veux le désigner,
Il faudra t'y résigner,
Tu sonnes faux
– Grave défaut !
Ce chat-là n'est pas à moi.
M'aura fallu moins d'un mois
Pour, l'ignorant,
Être au courant.
« Mon » qui veux en imposer,
À toi je dois m'opposer.
Tu sonnes mal
Pour l'animal
Car l'animal est un chat.
Si mon cœur s'y attacha,
Si s'attacher
N'est pas péché,
Ce n'est pas une raison
Pour qu'on le mette en prison
En employant
Ce mot saillant.
« Mon » qui veux t'en emparer,
Je m'en vais vous séparer.
Tu sonnes lourd,
Petit balourd.
Ce chat ne m'appartient pas,
Je ne suis pas son papa,
Il est matou,
Un point, c'est tout !
Et s'il sait – il en sourit –
Que c'est moi qui le nourris,
Il ne veut pas
Pour un repas
Chanter l'air, cantabile,
Du matou soumis. Il est
Indépendant...
C'est évident !
Annonay, samedi 13 août 2022
(Cette poésie porte le numéro 4 sur 9)