Onze, douze, treize
Comptine parodique pour trois nombres, écrite sans le dictionnaire des rimes. Quel intérêt, sinon ? Déjà que...
Moi, j'ai vu des gonzes
Au soleil, qui bronzent.
J'en ai compté onze,
On dirait des bonzes. (1)
J'ai vu leurs épouzes (2)
– C'est pas des tantouzes ! –,
J'en ai compté douze, (3)
Garnies de perlouzes.
Ça se passe à Èze,
Là, sous les mélèzes.
J'en ai compté treize,
Des gros, des balèzes.
Ça ne veut rien dire,
C'est bête, pardine !
C'est con, même pire :
C'est une comptine.
(1) Leur robe est safrane,
Comme peau que tanne
Phébus qui rayonne
De Lille à Bayonne.
(2) Quoi ? Quoi ? On s'esclaffe ?
C'est mon orthographe !
Je suis zédolâtre,
Les S, je les châtre.
(3) Quoi ? Quoi ? On s'exclame ?
Un gonze est bigame.
Il a deux gonzesses
(L'une est sa maîtresse).
Au soleil, qui bronzent.
J'en ai compté onze,
On dirait des bonzes. (1)
J'ai vu leurs épouzes (2)
– C'est pas des tantouzes ! –,
J'en ai compté douze, (3)
Garnies de perlouzes.
Ça se passe à Èze,
Là, sous les mélèzes.
J'en ai compté treize,
Des gros, des balèzes.
Ça ne veut rien dire,
C'est bête, pardine !
C'est con, même pire :
C'est une comptine.
(1) Leur robe est safrane,
Comme peau que tanne
Phébus qui rayonne
De Lille à Bayonne.
(2) Quoi ? Quoi ? On s'esclaffe ?
C'est mon orthographe !
Je suis zédolâtre,
Les S, je les châtre.
(3) Quoi ? Quoi ? On s'exclame ?
Un gonze est bigame.
Il a deux gonzesses
(L'une est sa maîtresse).
Annonay, jeudi 16 juillet 2015