Vers le haut de page
Vers le bas de page
PetitMoyenDéfaut

POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (af) POÉSIES DE MON CŒUR (af) POÉSIES DE MON CŒUR (af)
POÉSIES DE MON CŒUR (i)
Aide (a)Aide (af)Conseils (a)Conseils (af)Propos (a)Propos (af)Conseils (af)

Onze, douze, treize

Comptine parodique pour trois nombres, écrite sans le dictionnaire des rimes. Quel intérêt, sinon ? Déjà que...
Moi, j'ai vu des gonzes
Au soleil, qui bronzent.
J'en ai compté onze,
On dirait des bonzes. (1)

J'ai vu leurs épouzes (2)
C'est pas des tantouzes ! –,
J'en ai compté douze, (3)
Garnies de perlouzes.

Ça se passe à Èze,
Là, sous les mélèzes.
J'en ai compté treize,
Des gros, des balèzes.

Ça ne veut rien dire,
C'est bête, pardine !
C'est con, même pire :
C'est une comptine.

(1) Leur robe est safrane,
Comme peau que tanne
Phébus qui rayonne
De Lille à Bayonne.

(2) Quoi ? Quoi ? On s'esclaffe ?
C'est mon orthographe !
Je suis zédolâtre,
Les S, je les châtre.

(3) Quoi ? Quoi ? On s'exclame ?
Un gonze est bigame.
Il a deux gonzesses
(L'une est sa maîtresse).
Annonay, jeudi 16 juillet 2015
Signature (a-af)
Signature (i)
Icône du volume (a-af)
0 0 0 0 0 0 0