Vers le haut de page
Vers le bas de page
PetitMoyenDéfaut

POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (af) POÉSIES DE MON CŒUR (af) POÉSIES DE MON CŒUR (af)
POÉSIES DE MON CŒUR (i)
Aide (a)Aide (af)Conseils (a)Conseils (af)Propos (a)Propos (af)Conseils (af)

Poème pour la Grande Guerre

que j'aurais pu écrire le 11 novembre 1918



À la mémoire d'Augustin Trébuchon et de Leonard Eckel, les derniers soldats français et allemand tués peu avant le cessez-le-feu (selon les sources officielles).
Soldats de la Grande Guerre,
Vous êtes morts par milliers.
Une vie ne compte guère
Quand la folie meurtrière
Rend l'Homme fou à lier.

Une vie ne compte guère,
Ni cent, ni mille... Oublié,
Le prix de la vie. Naguère,
Vous partiez la tête altière
Et le cœur prêt à payer

Le prix de la vie. Naguère,
L'âme tout émoustillée,
Vous partiez. On a dû faire
Son devoir : la belle affaire –
Et sans se faire prier !

Vous partiez. On a dû faire,
De sa vie sacrifiée,
Soldats de la Grande Guerre,
Le don. C'est bien cher payé
Mais bon, c'était la dernière...

Soldats de la Grande Guerre,
Vous êtes morts par milliers.
Une vie ne compte guère
Quand la folie meurtrière
Rend l'Homme fou à lier.

Lundi 11 novembre 1918
Annonay, dimanche 11 novembre 2018
Signature (a-af)
Signature (i)
Icône du volume (a-af)
0 0 0 0 0 0 0