Poésie dans un car
Vous êtes, demoiselle à la lèvre gourmande,
À la bouche rosée, au regard radieux,
Vous êtes jeune et belle. Alors je te demande :
À quoi bon la croiser, destin facétieux ?
À quoi bon la croiser puisqu'elle est jeune et belle ?
(Son amant, sois content, tu fais des envieux !)
Ah, poser un baiser contre ses seins rebelles !
Ah, si j'avais vingt ans ! Hélas, je suis trop vieux...
Hélas, je suis trop vieux... Mais s'il faut que l'on jeûne
Au banquet de l'amour, raillons le doux vaurien :
Trop vieux, moi ? Non, grands dieux : c'est ell' qui est trop jeune !
Quand on n'a que l'humour, c'est toujours mieux que rien...
À la bouche rosée, au regard radieux,
Vous êtes jeune et belle. Alors je te demande :
À quoi bon la croiser, destin facétieux ?
À quoi bon la croiser puisqu'elle est jeune et belle ?
(Son amant, sois content, tu fais des envieux !)
Ah, poser un baiser contre ses seins rebelles !
Ah, si j'avais vingt ans ! Hélas, je suis trop vieux...
Hélas, je suis trop vieux... Mais s'il faut que l'on jeûne
Au banquet de l'amour, raillons le doux vaurien :
Trop vieux, moi ? Non, grands dieux : c'est ell' qui est trop jeune !
Quand on n'a que l'humour, c'est toujours mieux que rien...
Dans le car pendant le trajet Tournon-Annonay,
jeudi 9 juin 2016
jeudi 9 juin 2016