Poésie des nombres et des figures géométriques
À Anne-C., matheuse littéraire
C'est la mélodie des sinus,
C'est l'aria des cosinus
Et dans les sphères diligentes,
La mélopée des cotangentes,
Prompts à ravir les méridiens
Qui fredonnent au quotidien :
« Mon dieu, mon dieu, qu'elle est féerique,
La trigonométrie sphérique ! »
C'est la danse des fractions
Et celle des équations
Qui bientôt donnent leur obole
Aux lunatiques paraboles.
Cela plaît aux étudiants
Qui chantent l'air des radians :
« Ah, tu nous fais rêver encore,
Théorème de Pythagore ! »
C'est la poésie des vecteurs,
C'est l'épopée des bissecteurs
Et dans les cercles de silence,
La fable de l'équipollence,
Prompts à complaire aux arrondis
Qui psalmodient chaque lundi :
« Bon sang, qu'elles sont hermétiques,
Les moyennes arithmétiques ! »
Moi qui n'ai jamais rien compris
Aux mathématiques... ! L'esprit
Des nombres souffle sur ma Muse,
Conquise par l'hypoténuse,
Charmée par la règle de trois
Et qui lors pour le coup s'octroie
Le droit de m'ordonner : « Célèbre
La géométrie et l'algèbre !
— Bien, ma Muse. » Et j'ai célébré,
Poète fier d'élucubrer,
À ma façon l'esprit des nombres,
Poète qui onc ne s'encombre
De vraisemblance. Poésie
Qui veux juste être fantaisie,
Puisses-tu avoir fait sourire
Les matheux pressés de te lire !
C'est l'aria des cosinus
Et dans les sphères diligentes,
La mélopée des cotangentes,
Prompts à ravir les méridiens
Qui fredonnent au quotidien :
« Mon dieu, mon dieu, qu'elle est féerique,
La trigonométrie sphérique ! »
C'est la danse des fractions
Et celle des équations
Qui bientôt donnent leur obole
Aux lunatiques paraboles.
Cela plaît aux étudiants
Qui chantent l'air des radians :
« Ah, tu nous fais rêver encore,
Théorème de Pythagore ! »
C'est la poésie des vecteurs,
C'est l'épopée des bissecteurs
Et dans les cercles de silence,
La fable de l'équipollence,
Prompts à complaire aux arrondis
Qui psalmodient chaque lundi :
« Bon sang, qu'elles sont hermétiques,
Les moyennes arithmétiques ! »
Moi qui n'ai jamais rien compris
Aux mathématiques... ! L'esprit
Des nombres souffle sur ma Muse,
Conquise par l'hypoténuse,
Charmée par la règle de trois
Et qui lors pour le coup s'octroie
Le droit de m'ordonner : « Célèbre
La géométrie et l'algèbre !
— Bien, ma Muse. » Et j'ai célébré,
Poète fier d'élucubrer,
À ma façon l'esprit des nombres,
Poète qui onc ne s'encombre
De vraisemblance. Poésie
Qui veux juste être fantaisie,
Puisses-tu avoir fait sourire
Les matheux pressés de te lire !
Annonay, mercredi 1er mars 2023