Préambule : du mètre et de la rime
De beaux esprits m'ont dit – m'ont dit et affirmé –
Que pour être à la mode, éviter les revers,
Il me fallait, pardi, m'abstenir de rimer :
La déconvenue rôde où s'alignent les vers
Et qui joue de la rime irait de mal en pis.
« Pourquoi donc te faut-il copier les anciens ?
Il n'est de pire crime alors que la copie,
Cherche et trouve ton style, on a chacun le sien.
Honte à qui réunit les sons à marier !
Exprime-toi sans crainte, écarte le cliché...
– Quelle est cette manie, de tout apparier ? –
Puis chasse la contrainte à la rime attachée. »
J'ai lu certain poème où la rime est bannie,
Le mètre régulier déclaré malséant,
Grand bien fasse à qui aime ; hélas quelle avanie
Que coucher sur papier ces vers de fainéant !
C'est ma façon d'écrire : il me plaît d'accorder
Le bout de chaque ligne à la ligne qui suit,
Rime, sous ton empire, on doit fuir ou céder :
Je persiste et je signe et jamais je n'ai fui.
Pourtant s'il me faut faire œuvre bien ciselée,
Jongler avec les mots ne suffit pas. Ma foi,
Mes propos sont sincères si mon âme l'est,
Qui raconte ses maux, ses peines et ses joies.
Tel auteur est fâché avec l'honnêteté :
Ce n'est qu'un faux poète abusant le lecteur
Car nul ne peut tricher avec la vérité
Et qui est malhonnête est méchant créateur.
Moi j'ai mis tout mon cœur en tentant l'aventure
Et mon cœur est en prime avec chaque poème ;
Écrire est un bonheur, amis. Bonne lecture,
Rendez-vous à la rime. À bientôt, je vous aime !
Que pour être à la mode, éviter les revers,
Il me fallait, pardi, m'abstenir de rimer :
La déconvenue rôde où s'alignent les vers
Et qui joue de la rime irait de mal en pis.
« Pourquoi donc te faut-il copier les anciens ?
Il n'est de pire crime alors que la copie,
Cherche et trouve ton style, on a chacun le sien.
Honte à qui réunit les sons à marier !
Exprime-toi sans crainte, écarte le cliché...
– Quelle est cette manie, de tout apparier ? –
Puis chasse la contrainte à la rime attachée. »
J'ai lu certain poème où la rime est bannie,
Le mètre régulier déclaré malséant,
Grand bien fasse à qui aime ; hélas quelle avanie
Que coucher sur papier ces vers de fainéant !
C'est ma façon d'écrire : il me plaît d'accorder
Le bout de chaque ligne à la ligne qui suit,
Rime, sous ton empire, on doit fuir ou céder :
Je persiste et je signe et jamais je n'ai fui.
Pourtant s'il me faut faire œuvre bien ciselée,
Jongler avec les mots ne suffit pas. Ma foi,
Mes propos sont sincères si mon âme l'est,
Qui raconte ses maux, ses peines et ses joies.
Tel auteur est fâché avec l'honnêteté :
Ce n'est qu'un faux poète abusant le lecteur
Car nul ne peut tricher avec la vérité
Et qui est malhonnête est méchant créateur.
Moi j'ai mis tout mon cœur en tentant l'aventure
Et mon cœur est en prime avec chaque poème ;
Écrire est un bonheur, amis. Bonne lecture,
Rendez-vous à la rime. À bientôt, je vous aime !
Davézieux, dimanche 17 novembre 2013