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POÉSIES DE MON CŒUR (a) POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Quand était-ce ?

Passé

I. Au nom du père

Quand était-ce ? Il gisait étendu
Dans le caveau.
C'était hier. Le Temps est éperdu
De renouveau.
Tout se mêle. Et tout est confondu
Au fil du Temps.
C'était hier. Il gît là, étendu
Depuis trente ans.

II. Lorsque l'enfant paraît...
(V. Hugo, Les feuilles d'automne, XIX)    
Quand était-ce ? Elle n'avait qu'un an
Juste passé.
C'était hier. Le Temps est un manant
Toujours pressé.
Dis, le Temps... Si tu allais... traînant ?
Plaidoyer vain !
C'était hier. Elle n'avait qu'un an :
Elle en a vingt.

III. À nos amours !

Quand était-ce ? Une âme, un cœur battant
Croyaient m'aimer.
C'était hier. Le Temps est un mutant
Jamais calmé.
Hein, le Temps... ? Toi qui vas te hâtant,
Cher déplaisant !
C'était hier. Ma belle au cœur battant
A pris dix ans.

Présent

IV. Désillusion

Quand était-ce ? On y croyait encor,
Aux lendemains.
C'était hier. Le Temps sonne du cor
Sur son chemin.
Il galope. Il bat tous les records,
Fichue manie !
C'était hier. On y croyait encor :
C'est bien fini !

Futur

V. Les faux prophètes

Quand sera-ce ? Où, quand, pourquoi, comment ?
C'est insensé !
Nul voyant ! Honte à celui qui ment,
Voix de fausset.
Joie, bonheur... Peine, désagrément...
Assez, assez !
Nul voyant. Où, quand, pourquoi, comment,
Nul ne le sait !
Annonay, mardi 6 novembre 2018
Note de l'auteur : à l'exception des quatre poèmes qui terminent chaque recueil et de ceux qui parfois – comme dans le vol. 3 des Poésies et La Séquence parisienne ou, ici les Dizains ferroviaires – sont groupés dans leur propre section, je n'ajoute généralement pas de catégories à celles existantes. Mais que faire d'un poème qui n'entre dans aucune ? C'est le cas de celui qui précède et c'est pourquoi ce poème figure en fin de recueil et sous nulle rubrique.
Signature (a)
Signature (i)
Icône du volume (a)