Quatre lycéennes
(Entre A et Z)
Hier j'ai croisé quatre lycéennes
Qui se prénommaient, entre M et N,
Nathalie, Macha, Nicole et Marie.
Je les saluai ; elles m'ont souri.
Nathalie, mon dieu, jouait à la cheffe,
Elle décidait, entre G et F,
À tout bout de champ : « Faites ci, fais ça ! »,
G comme « J'ai dit ! », F comme « Fissa ! »
Macha rayonnait, moderne déesse,
Elle en imposait, entre T et S,
Et je pensais : « Gare à qui la défie ! »,
T comme « Tais-toi ! », S comme « Suffit ! »
Nicole sans doute avait l'air austère,
Elle rechignait, entre Q et R,
Mais la voir de dos faisait grande envie,
Q comme le sien, R comme Ravi.
Marie, c'était fou, semblait irréelle
Tant elle était belle, entre K et L,
« Ah, ses yeux, sa bouche et tout le fourbi... »,
K comme Câlins, L comme Lubie.
Mes quatre jolies, que bientôt vous aide
Vénus à trouver, entre A et Z,
Un galant, cœur fier, âme de héros,
A comme Artaban, Z comme Zorro.
Car vous ravirez, Éros à la tâche,
Quatre jouvenceaux, entre I et H,
Que vous séduirez par votre beauté,
I comme Idiots, H comme Hébétés.
Séduire, voilà le but qu'on se fixe
Quand on a vingt ans, entre C et X,
Le corps empressé, le cœur vagabond,
C comme Céder, X comme « Qu' c'est bon ! »
Des chemins épars où la vie nous mène,
Lesquels suivrez-vous, entre M et N ?
Les fruits défendus qui parfois se greffent
Sur l'arbre de vie, entre G et F,
Les goûterez-vous ? Demain, mes princesses,
Que deviendrez-vous, entre T et S ?
Vos lignes de vie, tracés linéaires
Au creux de vos mains, entre Q et R,
Que vous disent-ils ? La Terre idéelle
La connaîtrez-vous, entre K et L ?
Eh, mon brave ami, voilà que tu cèdes
Au lyrisme extrême, entre A et Z ?
Assez, trop, c'est trop... Le lyrisme gâche,
Naguère coquins, entre I et H,
Les vers que j'ai faits, poète prolixe,
Pour sourire un peu entre C et X.
Car pour avoir vu quatre lycéennes
Qui déambulaient entre M et N,
J'ai voulu, pardi, moquer gentiment
L'âge où naît l'amour, l'heureux sentiment.
Vous ai-je fâchées ? Non... Mais quand bien même,
Merci à vous quatre, entre N et M,
Rencontrées là-bas, dans le vieux Lyon,
Un lundi de juin.
Signé : Le Lion.
Qui se prénommaient, entre M et N,
Nathalie, Macha, Nicole et Marie.
Je les saluai ; elles m'ont souri.
Nathalie, mon dieu, jouait à la cheffe,
Elle décidait, entre G et F,
À tout bout de champ : « Faites ci, fais ça ! »,
G comme « J'ai dit ! », F comme « Fissa ! »
Macha rayonnait, moderne déesse,
Elle en imposait, entre T et S,
Et je pensais : « Gare à qui la défie ! »,
T comme « Tais-toi ! », S comme « Suffit ! »
Nicole sans doute avait l'air austère,
Elle rechignait, entre Q et R,
Mais la voir de dos faisait grande envie,
Q comme le sien, R comme Ravi.
Marie, c'était fou, semblait irréelle
Tant elle était belle, entre K et L,
« Ah, ses yeux, sa bouche et tout le fourbi... »,
K comme Câlins, L comme Lubie.
Mes quatre jolies, que bientôt vous aide
Vénus à trouver, entre A et Z,
Un galant, cœur fier, âme de héros,
A comme Artaban, Z comme Zorro.
Car vous ravirez, Éros à la tâche,
Quatre jouvenceaux, entre I et H,
Que vous séduirez par votre beauté,
I comme Idiots, H comme Hébétés.
Séduire, voilà le but qu'on se fixe
Quand on a vingt ans, entre C et X,
Le corps empressé, le cœur vagabond,
C comme Céder, X comme « Qu' c'est bon ! »
Des chemins épars où la vie nous mène,
Lesquels suivrez-vous, entre M et N ?
Les fruits défendus qui parfois se greffent
Sur l'arbre de vie, entre G et F,
Les goûterez-vous ? Demain, mes princesses,
Que deviendrez-vous, entre T et S ?
Vos lignes de vie, tracés linéaires
Au creux de vos mains, entre Q et R,
Que vous disent-ils ? La Terre idéelle
La connaîtrez-vous, entre K et L ?
Eh, mon brave ami, voilà que tu cèdes
Au lyrisme extrême, entre A et Z ?
Assez, trop, c'est trop... Le lyrisme gâche,
Naguère coquins, entre I et H,
Les vers que j'ai faits, poète prolixe,
Pour sourire un peu entre C et X.
Car pour avoir vu quatre lycéennes
Qui déambulaient entre M et N,
J'ai voulu, pardi, moquer gentiment
L'âge où naît l'amour, l'heureux sentiment.
Vous ai-je fâchées ? Non... Mais quand bien même,
Merci à vous quatre, entre N et M,
Rencontrées là-bas, dans le vieux Lyon,
Un lundi de juin.
Signé : Le Lion.
Lyon, mardi 30 juin 2020
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Quatre lycéennes
(lu par l'auteur)
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