Randonneur de la vie
Je marche vers la lumière
Sous le ciel gris argenté,
Chaque heure, de la première
À l'heure de vérité,
Guide, stricte mais amène,
Mes pas vers minuit sonné
Tout comme mes pas me mènent
Au bout de ma randonnée.
Je remets sans états d'âme
Le caillou, dans mon soulier,
Sur la sente et te condamne,
Trouble-fête, à m'oublier
Comme je fais des déroutes
Dont la vie nous fait cadeau,
Abandonnées sur la route,
Qui grevaient mon sac à dos.
Je croise au fil de mon erre
Maints affables compagnons ;
Leur amitié régénère
Sitôt que nous la gagnons.
Et dans ma vie, cœur sincère,
Je garde, doux souvenirs,
Les bons moments qui passèrent
En guettant ceux à venir.
Si j'aperçois, solitaire,
Quelque croix, je salue bas
Celui qui dort sous la terre
Ou celle qui succomba.
Je salue, ma vie, de même
Les disparus que j'aimais
Quand ils vivaient ; je les aime
Davantage désormais.
Je grimpe, exaltant passage,
La colline aux flancs pentus
Pour jouir du paysage
– L'escalade a ses vertus.
Idem dans cette existence,
Quand on doit grimper un peu,
L'effort vaut la récompense,
Gloire à qui fait ce qu'il peut !
À chaque nouvelle place,
Un site un grand apparat
Puis un autre le remplace,
Qu'un autre remplacera.
Aussi dans ma vie j'avance,
M'émerveillant, m'amusant,
Pour être de connivence
Avec le moment présent.
Je marche vers la lumière
Sous le ciel gris patiné.
L'existence est coutumière
De suivre la destinée :
Ainsi le destin me mène
Vers l'heure de vérité
Tout comme je me promène,
Randonneur assermenté.
Sous le ciel gris argenté,
Chaque heure, de la première
À l'heure de vérité,
Guide, stricte mais amène,
Mes pas vers minuit sonné
Tout comme mes pas me mènent
Au bout de ma randonnée.
Je remets sans états d'âme
Le caillou, dans mon soulier,
Sur la sente et te condamne,
Trouble-fête, à m'oublier
Comme je fais des déroutes
Dont la vie nous fait cadeau,
Abandonnées sur la route,
Qui grevaient mon sac à dos.
Je croise au fil de mon erre
Maints affables compagnons ;
Leur amitié régénère
Sitôt que nous la gagnons.
Et dans ma vie, cœur sincère,
Je garde, doux souvenirs,
Les bons moments qui passèrent
En guettant ceux à venir.
Si j'aperçois, solitaire,
Quelque croix, je salue bas
Celui qui dort sous la terre
Ou celle qui succomba.
Je salue, ma vie, de même
Les disparus que j'aimais
Quand ils vivaient ; je les aime
Davantage désormais.
Je grimpe, exaltant passage,
La colline aux flancs pentus
Pour jouir du paysage
– L'escalade a ses vertus.
Idem dans cette existence,
Quand on doit grimper un peu,
L'effort vaut la récompense,
Gloire à qui fait ce qu'il peut !
À chaque nouvelle place,
Un site un grand apparat
Puis un autre le remplace,
Qu'un autre remplacera.
Aussi dans ma vie j'avance,
M'émerveillant, m'amusant,
Pour être de connivence
Avec le moment présent.
Je marche vers la lumière
Sous le ciel gris patiné.
L'existence est coutumière
De suivre la destinée :
Ainsi le destin me mène
Vers l'heure de vérité
Tout comme je me promène,
Randonneur assermenté.
Annonay, lundi 15 février 2021