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POÉSIES DE MON CŒUR (i)
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Ru, âne, pigeon, jonc

*** Ru, âne, pigeon, jonc
Tout doux le ru coulait comme coulent les rus,
Le pigeon roucoulait comme font les pigeons,
Autour du ru croissaient des colonies de joncs
Et les joncs grandissaient aussitôt que parus.

Pour un âne qui rue comme un gros polisson
En traversant le ru, combien d'ânes polis
Et, la chose est connue, les ânes polis sont
Toujours les bienvenus, comme disait Po-Li. (1)

Quand le pigeon vit l'âne il en fut tout ému,
Il posa sa banane et poussa la chanson ;
Toujours le ru coulait, l'âne voulait du son
Mais point de son pour les ânes que l'eau remue.

Alors le ru rusé en sortant de son lit
Prit un air amusé qui ravit le pigeon
Et comme jonc qu'on trie vaut souvent son joli,
Au vieil âne contrit offrit trois pieds de jonc.

Tout doux le ru filait comme font tous les rus,
Le pigeon défilait en chantant sa chanson,
Bientôt rassasié, l'âne en guise de son
Broutait les joncs qui siéent à un âne qui rue.
Annonay, mardi 30 juillet 2024
(1) Po-Li : frère jumeau (699-777) du poète chinois Li-Po (701-762), de la dynastie des Tang-Leu-Bâ-Tô.
Ce poème fait partie d’une série écrite sur un cahier quand j’étais dans un établissement de soins. Chaque poème est agrémenté d’une illustration de l’auteur, façon naïve. La date réelle de rédaction de ce poème est : mercredi 20 septembre 2023.
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