Saint-Ouen
Ce sont les puces de Saint-Ouen,
Tout s'y achète et tout s'y vend,
Nous y sommes... Dieu, quel tintouin !
Dieu, quel monde ! Gare, devant !
Ce sont des tentes mi-rayées
Où l'on trouve des tas d'habits.
On achète sans essayer
Et pour qui se trompe, tant pis !
Ce sont des articles de cuir,
Des ceintures, des maroquins,
Là, terribles à faire fuir,
Des masques de bois africains !
Ce sont des regards étonnés :
Tu les surprends, mon bon Lion,
Quand tu notes dans ton carnet
Les mots de tes impressions !
Ce sont des vendeurs ambulants
Qui arpentent, l'air soucieux,
Le trottoir gris de leur pas lent.
Êtes-vous en règle, messieurs ?
Ce sont des Hindous à turbans
Qui guettent le chaland courtois,
Ils sont quatre assis sur un banc,
Leur coiffure en guise de toit.
Ce sont des gens de tous côtés,
Des affaires, dans tous les coins,
Vendre, acheter, traficoter,
Ce sont les puces de Saint-Ouen.
Saint-Ouen, avenue Michelet, lundi de Pentecôte 16 mai 2016
Tout s'y achète et tout s'y vend,
Nous y sommes... Dieu, quel tintouin !
Dieu, quel monde ! Gare, devant !
Ce sont des tentes mi-rayées
Où l'on trouve des tas d'habits.
On achète sans essayer
Et pour qui se trompe, tant pis !
Ce sont des articles de cuir,
Des ceintures, des maroquins,
Là, terribles à faire fuir,
Des masques de bois africains !
Ce sont des regards étonnés :
Tu les surprends, mon bon Lion,
Quand tu notes dans ton carnet
Les mots de tes impressions !
Ce sont des vendeurs ambulants
Qui arpentent, l'air soucieux,
Le trottoir gris de leur pas lent.
Êtes-vous en règle, messieurs ?
Ce sont des Hindous à turbans
Qui guettent le chaland courtois,
Ils sont quatre assis sur un banc,
Leur coiffure en guise de toit.
Ce sont des gens de tous côtés,
Des affaires, dans tous les coins,
Vendre, acheter, traficoter,
Ce sont les puces de Saint-Ouen.
Saint-Ouen, avenue Michelet, lundi de Pentecôte 16 mai 2016
Annonay, place Michelet, lundi 16 mai 2021
(Cette poésie porte le numéro 1 sur 10)