Sonnet
Les collines blanchies brillent sous la lumière
Du soleil de midi aux hivers languissants
Et le sol affranchi par la neige éphémère
Du gel qui tout roidit sommeille, frémissant.
Ton amour est passé comme neige. En passant
Il m'a chauffé le cœur, elle tiédit la terre
Mais la neige glacée du mois de mars naissant
Disparaît sous les pleurs de l'ondée printanière.
J'ai pleuré sans merci mes amours morfondues ;
S'il doit en être ainsi, je t'aurai donc perdue
Mais comme on voit plus haut les neiges éternelles
J'irai chercher ici de plus hautes amours
Et mon âme en duo dans une âme nouvelle,
L'été, l'hiver aussi se fondra chaque jour.
Du soleil de midi aux hivers languissants
Et le sol affranchi par la neige éphémère
Du gel qui tout roidit sommeille, frémissant.
Ton amour est passé comme neige. En passant
Il m'a chauffé le cœur, elle tiédit la terre
Mais la neige glacée du mois de mars naissant
Disparaît sous les pleurs de l'ondée printanière.
J'ai pleuré sans merci mes amours morfondues ;
S'il doit en être ainsi, je t'aurai donc perdue
Mais comme on voit plus haut les neiges éternelles
J'irai chercher ici de plus hautes amours
Et mon âme en duo dans une âme nouvelle,
L'été, l'hiver aussi se fondra chaque jour.
Annonay, lundi 5 octobre 2015