Sonnet à mon cauchemar
Cauchemar, vieil ennemi,
Cesseras-tu donc jamais
De te faufiler parmi
Mes rêves pour m'opprimer ?
Sous mes paupières fermées
Tu sais te glisser emmi
Les songes prompts à germer
Dans mon esprit endormi.
Morbleu ! Si j'ai mérité
Que tu viennes me hanter
Et que j'en sois bien puni,
Frémir pendant le dormir
Vaut mieux que nuit d'insomnie
À se plaindre et à gémir.
Cesseras-tu donc jamais
De te faufiler parmi
Mes rêves pour m'opprimer ?
Sous mes paupières fermées
Tu sais te glisser emmi
Les songes prompts à germer
Dans mon esprit endormi.
Morbleu ! Si j'ai mérité
Que tu viennes me hanter
Et que j'en sois bien puni,
Frémir pendant le dormir
Vaut mieux que nuit d'insomnie
À se plaindre et à gémir.
Annonay, lundi 11 juin 2018